Chapitre 16 - AMBER ET VANITY JANE À TOXTON (2)

suemai

AMOUR, CRIME, SEXE ET HUMOUR. Vous m’offrez le merveilleux, ce petit instant, entre l’œil qui voit, et celui qui se clôt. La seconde infinie.

— Stanley Fortwryth! S'esclaffe Vanity, quand vas-tu apprendre la discrétion?

— Discrétion… discrétion… oui… oui… la lettre «D! D!», j'y suis, un mot inventé par les nuls de l'écosystème des éloquents, de la vrai, véritable, libre expression. Mot discrétion : «Attitude de quelqu'un qui veille à ne pas gêner les autres, à ne pas s'imposer ; retenue, réserve, tact : Se retirer par discrétion - Selon le foutu Larousse.» De la merde, de la merde tout ça. Il faut parler, parler échanger, dire, dire, aider, crier, s'amuser, partager, se renseigner, échanger l'info, l'info réfléchir… «Il débitait tout à une vitesse folle»

— Ça va aller Stan, on a saisi l'essentiel, voici plutôt …

— La tueuse-Doc… non!!! La fille qui t'a sauvé la vie par deux fois, par deux fois et que tu dois protéger, toujours protéger, maintenant, selon les coutumes, les coutumes ancestrales de Pawnies, vielles, oui vieilles de milliers d'années. Des Amérindiens de Dakota, du Dakota du sud, du sud émigrés au…

— La ferme, Stan! Tu pourrais demeurer poli, tout de même et saluer notre invitée.

— Un plaisir, tueuse. C'est compliqué ta vie, j'imagine, j'imagine, c'est une vocation, tu vis des remords, tu aimes le sang, les viscères. Es-tu une psychopathe du crime, tu sais, oui tu sais la fille qui t'arrache les ongles avant de…

— Bordel Stan, tu peux dire bonjour comme tout le monde!

— Sal… Pas vrai!!! Pas vrai!!! Un Chevas!

Stan s'empara de la bouteille et l'engloutissait littéralement avant que Vanity la lui retire des mains.

— Stan, bordel de merde! T'es vraiment le pire des ivrognes. Ton alambique ne te suffit pas? De plus, on me dit qu'il y a des fuites, plusieurs personnes l'ont remarquées.

— Quoi! Quoi!!! Mon alambique, impossible, impossible, tout soudé au titane et… Ah bon sang! Ah bon sang! C'est une catastrophe, un grand malheur, grand malheur, je reviens!!!

En pleine crise, Stan s'élança vers la sortie; «Bon sang!», «Bon sang!» résonnait partout à travers la commune.

— Bien, il s'agissait de Stan. Comme je te disais, un peu particulier…

— En effet. C'est un cas.

— Il termine de mémoriser le dictionnaire, il retient tout, c'est un génie, enfin…

— Impressionnant tout ça. Un atout, un peu bizarre, mais il semble savoir de quoi il parle. Je crève de chaud, y'a un coin où prendre une douche?

— Termine ton verre, je te montre.

*** 

— «Amber, sommes sur Omaha. Attend réponse, Christina. Je t'aime.»

— Qu'est ce que ça donne, demande Pedro?

— Pas de retour immédiat, mais mon appareil indique que le message a bien été reçu. Donc, il ne reste qu'à attendre. 

Ce ne devrait pas être trop long, Christina. Tu nous rendrais un petit service, tu dirais un mot ou deux à Filippo, son moral bien… ce n'est pas la forme et il ne veut parler à personne, il a honte. Il faudrait le secouer. Tu veux bien, si tu t'en sens capable.

— Passe-le moi.

— Christina…

— Oui Filippo, pas facile tout ça, n'est-ce pas?

Christina l'entendait pleurer de rage. C'est à ce moment, voyant son oncle dans un tel état, qu'elle renoua avec son sang-froid.

— Écoute-moi bien Filippo, ce n'est pas ta faute. Il s'agit de Guiseppe et non de toi, tu n'as rien à te reprocher dans toute cette magouille.

Un silence.

— Mais j'aurais dû prévoir Christina, j'aurais dû prévoir. C'était mon rôle, ma petite Christina. De plus, il a failli te rendre folle, ce monstre.

— Il ne faut pas t'en faire pour moi, Filippo, tout se passe bien maintenant et tu as fait du bon travail avec Pablo, vous êtes tous vivants. Je vais te dire, Filippo, parfois les gens posent des actes qui nous semblent incompréhensibles et derrière tout ça, souvent il y a de la douleur. Je ne veux pas justifier Guiseppe, mais comme le dit Pedro, Amber sera plus en mesure de jauger la situation. Mais ça n'empêche pas ta rage et je la vis tout comme toi. Maintenant, il faut, plus que jamais, s'entraider, faire les choses dans l'ordre. Je sais que la patience, pour nous siciliens, ce n'est pas notre plus grande force, mais tu as ta famille près de toi, il ne faut pas tout gâcher, comme j'ai bien failli le faire. Je t'aime Filippo et j'ai confiance en toi. Nous verrons toute cette question ensemble, qu'en dis-tu?

Un silence.

Filippo pleurait à tout rompre. Enfin tout sortait. «La honte est un terrible sentiment. Il ronge de l'intérieur et souvent on y peut rien, pensait Christina.»

— Filippo? Filippo?

— Oui, Christina, c'est Olivia, l'épouse de Filippo. Je te remercie pour ces paroles. Je crois qu'il devait te parler depuis longtemps. Pour nous, les siciliens, un père c'est sacré et incontestable. C'est crève-cœur cette situation. Nous la vivons tous, mais Filippo reste notre aîné, et il se sent une grande responsabilité, surtout envers toi; il t'aime tant. Je crois que ce sera mieux maintenant et nous t'embrassons tous très fort.

— Christina, ici Pedro. Merci, tu trouves les mots justes tout comme Amber. Vous êtes bien deux sœurs. Maintenant, il faut songer à ce qui va suivre. Amber demeure imprévisible, alors nous devons veiller au grain. Guillermo et moi demeurons à l'écoute 24h sur 24. Alors, laissons évoluer la situation, nous aviserons.

— Pedro, ajoute Christina, Il faut que vous pensiez à vous défendre. On ne sait jamais, Guiseppe entretient, possiblement, des idées de vengeance, et nous ne savons pas s'il connait ou pas M'haya. Il faut que tu organises tout. Tu me promets?

— C'est déjà fait, Christina. Je t'ai dit, que nous veillons sur la famille. Bien je coupe, aussitôt que tu reçois des nouvelles d'Amber, tu nous contactes.

— Hey mon cœur, s'écrit Eltirra, c'est servi et pas de champignons. Tu viens.

***

— C'est encore loin, Vanity?

— Tu fatigues ou quoi, Amber?

— Non, j'ai chaud, vraiment très chaud.

— Nous y sommes presque, il y a une petite cascade plus en retrait, c'est là où je vais pour me soustraire aux regards curieux.

— On t'observe?

— Oui, surtout les gamins. Ils sont rigolos, mais ça m'indispose. Pour les autres, ça ne semble pas poser de soucis.

— En ce qui me concerne, je ne me pose jamais ce genre de questions, à moins que ça me mette en danger.

— Nous y sommes. J'ai ceci pour toi, un maillot de bain et une serviette. De cette manière ce sera plus… plus…

— Tu veux dire moins, pas vrai.

— Ce que tu peux être directe. Je ne pensais pas rencontrer, un jour, quelqu'un comme toi.

— Je suis si déplaisante?

— Mais non, un sale caractère comme le mien, mais t'es une gentille fille. J'ai presqu'envie de t'adopter…

— Tu veux devenir mon amante?

— Ne soit pas idiote, je pourrais être ta mère et tu le sais fort bien.

— Mais…

— Mais quoi?

— Tu ne l'es pas. Nous n'avons qu'un petit écart d'âge, c'est tout.

— Vingt ans et tu appelles ça petit?

— T'aurais préférée trente, se moque Amber.

— T'es vraiment intraitable, une véritable gamine, qui a réponse à tout. Vas de ce coté, je vais en sens inverse, on se retrouve à la cascade.

— Ok, M'dame.

— «Ce qu'elle me fait suer, se dit Vanity.»

Vanity bien à l'aise sous son maillot s'approcha de la cascade, lorsqu'elle aperçut Amber.

— Amber!!!!!! Qu'est-ce que tu fabriques nue, gueule-t-elle!?

— Bien, c'est plutôt de cette manière que je prends ma douche.

Vanity regardait partout et semblait aux aboies. Amber, laissait glisser l'eau sur son corps. Elle semblait en apprécier chaque gouttelette. Afin de ménager son amie, Amber se retourna, ne laissant voir que ses fesses. Vanity se calma et détacha sa chevelure. Noire ébène, lisse, lui tombant au milieu du dos, d'une belle épaisseur, Amber se figea. Elle se retourna aussitôt.

— Tu attaches toujours tes cheveux Vanity?

— Oui, pourquoi, c'est mal tu crois, répondit-elle narquoise à son tour.

— Ils sont vraiment magnifiques. Je ne t'ai jamais vu autrement auparavant.

— Je les boudine toujours, c'est plus pratique pour les insérer sous mon chapeau.

— Sûrement, mais avec ta jolie bouille, tes cheveux dénoués, ça te donne une allure de mannequin. Tu es vraiment une très belle femme. Ferme les yeux que je regarde de nouveau.

Un peu comme une gamine, Vanity obéit, les mains solidement ancrées sur son visage. Amber trouvait cette femme fascinante. Elle sentait bien qu'il existait une attirance entre elles, mais jamais Vanity ne pourrait l'assumer. Croyant que le maillot camouflait tout, Amber se régalait de la deviner sous ce si minuscule vêtement. De beaux mamelons, et des tétins bien pointus. Son sexe se dessinait, tout petit. Et ses lèvres se gonflaient d'une excitation non contrôlée.

— Alors Amber, tu te retournes, maintenant?

— C'est fait.

— Merde, tu te retournes ou pas!

— Te fâches pas, là, ça y est. À la savonnette maintenant. Te sens-tu capable de me laver le dos.

— Mais je ne suis pas Christina, Amber, ni Eltirra.

— Ça, j'en suis consciente, mais je n'y arrive pas pour le dos. Si tu as un truc, alors tu me montres.

— Bien… je… j'utilise ma main… main gauche et…

— Donc, tu te contorsionnes, ce n'est pas très agréable. Tourne-toi, je vais le faire cette fois.

Vanity pivota, sans se questionner, et laissa Amber lui nettoyer et lui masser le dos délicatement. Légèrement plus petite, elle sentait cette petite main se promener entre ses omoplates et se frayer un passage jusqu'à ses fesses, les effleurant à peine. Amber le refit à plusieurs reprises, Vanity semblait inlassable. Elle goûtait à l'excitant plaisir du toucher. 

— Voilà, c'est ton tour, beauté.

— Mais je vais voir tes fesses…

— Seulement si tu regardes. Alors tu me savonnes et tu ne fixes rien d'autre.

— Toujours réponse à tout, hein.

— Oui, et alors… …

La main de Vanity touchait, avec un plaisir évident, la peau d'une personne pour la première fois. Elle se mit à sangloter.

— Je ne peux pas, Amber, je suis désolée.

— Calme-toi, tout est pour le mieux, calme-toi.

Sans s'en rendre compte, Amber serrait Vanity tout contre elle. Elle se laissait consoler, un flot de larmes ne demandait qu'à jaillir. Puis, elles se séchèrent. Jane lui offrit un short et un gilet sans manches, ce qu'elle enfila, elle-même.

— Nous faisons partie de quelle armée, Vanity?

Vanity Jane ne commenta pas. Ce moment devenait trop mystérieux. Amber la séduisait lentement et elle ne se sentait pas la force de lutter.

— Bien, Amber retournons à la ville. Je vais t'expliquer comment tout fonctionne.

Les yeux de Vanity pétillaient, ce que tous remarquèrent, sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte.

*** 

— Mais qu'est-ce qui t'arrive Christina, tu es insatiable, c'est le riz?

— Encore, s'il te plait, ma cocotte, j'ai envie, j'en veux plus.

— Mais… tu en es à ton septième orgasme, il ne faudrait pas abuser, je ne veux pas que tu sentes mal de nouveau. Tout est ma faute, d'ailleurs, si je n'avais pas ces pieds, aussi…

— Non mais tu la fermes Eltirra, j'aime tes pieds parce que ce sont «tes» pieds, il faut nuancer. De plus, je tiens une forme exceptionnelle. Une dernière fois, et c'est ton tour, en incluant ton petit secret. Ça te dit?

Eltirra, déjà fortement excitée, en tomba presqu'en convulsion. Machinalement, elle calcula le nombre d'oreillers et de coussins à leur disposition.

— Bien… oui… hihihi… alors…. bien… je…

Elle allait débuter, lorsqu'elle entendit,

— Eltirra tu peux clore la communication avant que nous nous évanouissions, Catarina et moi, supplia Guillermo.

— Merde alors…! Catarina! Catarina! Il ne faut pas que tu crois que…

— Voyons grande sœur, tu semble oublier, que nous faisons la même pointure, s'éclate Catarina.

— Eltirra coupa tout. «Ah ça alors, de quoi j'ai l'air maintenant…»

— D'une superbe femme qui adore faire l'amour, lui retourna Christina. Tu crois vraiment que personne ne se doutait de rien… approche-toi.

*** 

— Amber, je voudrais te présenter notre ainé, «Maniakaya.» Nous fêterons ses 102 ans le mois prochain. C'est un grand homme, un Pawnee tout comme moi. Il vit ici depuis toujours. Il sera heureux de te rencontrer. Il te connait déjà. Il sait toujours tout à l'avance.

Elles se dirigèrent vers une toute petite maison, rappelant vaguement la forme d'un tepee. Vanity, respectueuse, frappa à la porte de son grand ami. Aveugle le vieil homme les salua, avec courtoisie, et suivit de son chien, prépara une infusion. Posant sa tasse sur un meuble contigüe, il s'approcha d'Amber et lui demanda s'il pouvait toucher ses mains et son visage. Amber se prêta volontiers à cette demande. Maniakaya palpa la figure d'Amber un peu partout, même derrière les oreilles et surtout au centre des yeux. Puis vinrent les mains, qu'il tâta dans tous les sens. Après un examen approfondi, le patriarche retourna s'asseoir. Il semblait troublé et ne trouvait plus ses mots. Vanity s'en inquiéta, et voulut intervenir, lorsqu'il débuta.

— Amber, c'est bien ça, Amber?

— Oui Mr. Amber Sylverston.

— Je ne croyais pas que je vivrais ce moment avant de retrouver ma terre natale, mais te voici. Bois un peu de tisane, «Ce que fit Amber.» Nous, les humains, vivons et vivons et vivons tant et tant, et un jour, certaines âmes s'éteignent, et ne renaissent plus. Peu s'interroge sur cette question. Pourtant, avec les années, j'ai appris le sens de la vie. Je sens les vies. Tu es une vieille âme, Amber, une très vieille âme. Tu en es à ta dernière vie. Avec toi, s'effacera plusieurs de nos misères, car tu les emporteras dans l'au-delà. Ton cœur ressemble à la pointe acérée d'une flèche, qu'un archer s'apprête à décocher pour la dernière fois. Tu t'envoleras au pays du merveilleux, rejoindre les ancêtres. Tu feras partie de ces élus, qui tentent de donner un sens à nos existences. Tu deviendras une partie des rivières, des lacs, des grandes prairies, des murmures du vent, de ces voix qu'on entend la nuit, et qui guident nos lendemains. Tu détiens un grand pouvoir et il ne tient qu'à toi de l'utiliser avec sagesse et compassion. Cette dernière vie se prolongera. Tu atteindras l'âge des racines des arbres les plus anciens, et tu posséderas un don de vérité. Plusieurs te questionneront, mais tu n'auras jamais de réponses, car tu es la réponse. Je suis honoré, Amber Silverston, de ton passage sur ma route. Si l'idée te convient, j'aimerais m'entretenir avec toi. J'aurais des questions et aussi peut-être des réponses. Ma grande amie, Vanity Jane, te voilà entre les mains de celle qui auras sauvé ta vie à plusieurs reprises. Il faut croire à nos anciennes traditions. Tu dois veiller sur elle. Un grand lien vous unit dorénavant. Plusieurs événements se présenteront à vous, et vous lieront davantage. Je me sens rempli d'amour de vous recevoir toutes les deux. Vous m'offrez le merveilleux, ce petit instant, entre l'œil qui voit, et celui qui se clôt. La seconde infinie. Maintenant, il faut que je me repose. Venez que je vous embrasse, mes petits aigles d'amour.

Tout en sortant, Vanity et Amber n'osaient plus se regarder. Ce grand discours inattendu, de Maniakaya, avait touché des cordes sensibles, chez chacune d'elles. Parfois, les vérités s'avèrent cruelles et d'autres fois, elles précipitent les événements. La vie nous offre peu de choix. Nous naviguons au gré de notre destin. Notre seule vérité : La mort, cette totale absence de vie.

  • Encore un épisode de transition. Mais ces épisodes sont riches. Deux nouveaux personnages. Stan qui va apporter de la loufoquerie et Maniakaya qui apporte du mystique.
    Et Christina qui court désespérément après Amber. Pendant que la situation dégénère en Sicile
    Que de choses finalement

    · Il y a presque 8 ans ·
    Mojitoo

    thesecretgardener

    • bien résumé. J'aime quand ça se complique, j'aime que ça m'oblige à des pirouettes, ou plutôt une conification inattendue, le lieu où tout reprendra sa place. grosses bises comme toujours

      · Il y a presque 8 ans ·
      6a012876c02e5d970c019affb02dba970d 500wi

      suemai

    • Oh ben non, tu ne conifies pas ! Ou alors le cône est à l'envers. Tu rentres par le petit bout et tu ne ressors plus ;-)
      Mais je te fais confiance, va bientôt y avoir une hécatombe pour simplifier tout ça.
      Bises

      · Il y a presque 8 ans ·
      Mojitoo

      thesecretgardener

    • oui vu sous cet angle; mais tout va reprendre et reprend sa place, une explication pour chaque élément déstabilisant, le but de mes complications. Qui sont les «Clingos?^^» bises

      · Il y a presque 8 ans ·
      6a012876c02e5d970c019affb02dba970d 500wi

      suemai

    • Non, ne me le dis pas ! J'ai à la fois hâte de le savoir et envie de trépigner de ne pas savoir.

      · Il y a presque 8 ans ·
      Mojitoo

      thesecretgardener

    • mais non, tu verras, je crois que j'arrive souvent à récupérer la donne^^

      · Il y a presque 8 ans ·
      6a012876c02e5d970c019affb02dba970d 500wi

      suemai

    • J'en doute pas, il y a du chat en toi ;-)

      · Il y a presque 8 ans ·
      Mojitoo

      thesecretgardener

    • :-)))

      · Il y a presque 8 ans ·
      6a012876c02e5d970c019affb02dba970d 500wi

      suemai

    • ouf !

      · Il y a environ 7 ans ·
      6a012876c02e5d970c019affb02dba970d 500wi

      suemai

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