Amertume

paradigme

Amertume

L'obscurité en guise de lumière,

Le cauchemar comme rêve

Vis et meurs, marche et crève

Je rêve d'une vie saine avec une reine

Pas de me charger les veines

Quand la peine purge sa peine dans ma tête

Regarde où ça nous mène

Trop longtemps sur le banc ,le soleil ne rime plus avec beau temps

Et de mon temps, on ne traîne plus en bicyclette comme Montand

Le montant de ma vie se joue sur une pièce de monnaie

Trop de fois sur le pile, j'aurais dû faire face

Faire place aux jeux dangereux, il n'y a plus d'ange heureux

Seul le sheitan se marre

Et nous on court à notre perdition

Tel un musicien qui oublie ses partitions

Parti de rien pour rien je partirai

Je n'ai pas grandi au millieu de cette eau de vie

Elle éteint trop de flamme d'amour

J'aurai eu une autre vie, avec de la flemme et peu d 'humour

Maman c'est rien, ton fils n'est pas du clan Masseria

Je maçonne ma petite vie avant que le glas sonne et que l'on m'assomme

En somme, je calcule plus ou moins

Mais je sais qu'en une fraction de seconde, on n'a plus rien

Les lâches testent et les tâches restent

On s'attache à une vie qui nous lâche peu à peu

On cache nos maux durs à travers des mots durs

Etalés sur une feuille aussi blanche

Que cette nuit où j'ai compris que le silence c'était le plus beau des bruits

Le plus beau des mépris, méprise moi si tu as envie

Je resterai insensible, tel un corps sans vie

L'obsurité en guise de lumière

Le cauchemar comme rêve

Vis et meurt , marche et crêve

L'orage nous a couvert de ce mauvais temps

Aujourd'hui, je ne cherche même plus

Je ne compte même plus sur le printemps

Enpruntant trop de chemin, j'ignore la sortie

Esperant que le rêve et le destin seront assortis

En sortant la tête pleine et les poches vides

Je relate ses peines que l'on peine à écrire

Ses joies au mot absent impossible à dire

Ce mektoub impossible à lire

Ma vie, un vertige tout près du sol

Sans consommer ses substances qui consolent

Cette mauvaise herbe qui poussent même en hiver, elle couvre les faits divers

Moi, je fais diversion sans m'appitoyer sur mon sort

Je prends le slam, écoute ce qui en ressort

Des paroles voyant le jour en pleine nuit quand le silence fait trop de bruit

Je veux voir les petits entendre ces versets

Sans attendre le bonhomme vert pour traverser

Ces périodes où tu as l'obscurité en guise de lumière et le cauchemar comme rêve

PARADIGME ( Le temps vous montreras qui je suis )

  • Tu m'as enlevé les mots de la bouche. Tu as écrit les mots que ma plume rêvait d'écrire. Bravo le temps nous montra que tu es un écrivain fantastique ou plus que ça !

    · Il y a presque 11 ans ·
    160613 1654 150

    paheli

  • Tu sais ce que je pense de cette plume... ;) excellent !

    · Il y a plus de 12 ans ·
    29790038 10156104000994566 7305667605324202522 n

    kelen

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