Ami lecteur, trouve une fin originale à ce petit texte débile, et gagne plein de Hugs virtuelles!!! -voire des pokes!!

Y K

-Vous vous appelez?

-Lucette

-Un t?

-Non, deux.

Il apporta prestement les deux thés fumants qu'elle avala bruyamment, à grands coups de langue gourmande.

-Vous n'y allez pas par quatre chemins, remarqua-t-il.

-En effet, répondit elle. Je suis d'ailleurs partisane du chemin unique. Tenez, vous avez signé le manifeste?
Elle lui tendit une feuille de papier sur laquelle un type moustachu à l'air bourrache vantait les mérites du chemin unique.

-Hm, je ne sais pas, je ne m'intéresse pas trop à toutes ces histoires de chemins, de routes étouhétou.

Elle ouvrit de petits yeux.

- Mais il faut, comment pouvez vous! On ne peut pas comme çaeuh ne pas savoir où l'on va!

- Oui mais moi je ne vais nul part, je reste ici peinard, le cul sur mon fauteuil, bulllant nonchalement, chantonna-t-il.

- C'est un peu nul comme attitude, rétorqua-t-elle en le regardant de guingois. Et puis le narrateur aurait pu se fouler un peu plus pour terminer cette phrase avec une rime qui ressemble à quelque chose.

Oh, ça va hein, foutez moi un peu la paix, je fais ce que je peux.

 - Nulle ou pas, je suis très bien comme ça répondit-il en se revissant quelque peu l'arrière train qui s'était dévissé durant la réplique précédente.

- Si c'est comme ça,  je ne vous dayte plus alors.

- Vous ne me daytez plus?

- Non.

- Pour une bête histoire de chemins?

- Dehun, elle est pas bête, dedeu, oui.

- Bon, attendez alors… Il évalua l'affiche d'un œil peu convaincu, la retourna, se gratta longuement le sourcil droit, puis le gauche, renifla, sembla hésiter quelques instants puis se décida finalement à enlever délicatement ses chaussons afin de gratter le dessous de son pied droit avec le gros orteil de son pied gauche qu'il avait pour habitude de laisser croître de quelques centimètres dans ce but précis, poussa un soupir de soulagement, car ce sentiment si particulier lui rappelait son enfance, quand chez tata Hughette, en vacance à Balbec Oued, il courrait tout nu dans le jardin en bouffant des madeleines dégueulasses à moitié trempées dans du thé tiède qui

- Bon alors, on y arrive ou quoi! L'interrompit elle.

- Ca va, ca va, bougonna-t-il quittant à regret ses courses nubiennes juvéniles teintées de flotte tièdement théinée. C'est bon, j'adhère.

Elle battit des mains.

-Vous n'allez pas le regretter vous verrez, on s'amuse beaucoup dans le chemin unique. C'est plein d'autres gens qui sont comme nous tous pareils.

- Bon. Maintenant, il s'agit de dévisser mon cul de ce fauteuil.

Il se mit à tourner, doucement d'abord, puis de plus en plus vite; Il tournait, tournait encore, heureux, enivré par la vitesse, le paysage qui se troublait, étourdit par ce soudain afflux de sang, délivré de tout souci, heureux, son cul désormais totalement dévissé et tournant dans le vide, si bien que pour finir il se cassa la gueule.

- Bon, allez maintenant.

Ils s'en allèrent donc maintenant. Du coup je ne sais pas ce qui va se passer car j'en suis au même point que vous. 

 Si toi aussi tu es d'accord pour admettre que la fin de cette histoire trépidante est passablement naze, à ton clavier, et compose une fin originale, touchante, rigolote, et gagne des milliers de hugs, de pokes et plein de cadeaux virtuels!

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