Amour Dog (michet)

SYNOPSIS

Amour dog (michet)

Dans la première partie, huit monologues se succèdent. les protagonistes du roman, tous un peu fous, se confessent s'apparentant à des clichés et objets types qui les définissent. Ces personnages contemporains nous livrent quelques uns de leurs travers amoureux. On y comprend leur profils, leurs frustrations, leurs comportements absurdes obstinés et inadaptés en amour.

Il y a Daniel, le Don-Juan marteau piqueur, l' incompris qui collectionne les fesses de femmes. Sofia, le modèle féminin de Daniel « La Dona-Juana ».Bella, la bombe lacrymoj'aime, qui détruit ses relations lorsqu'elle est heureuse préférant la passion et la dureté de l'amour. Adam le god michet, objet sexuel, par excellence, qui souffre de sa condition car il aurait préféré être reconnu pour ses qualités humaines et pour son intelligence plutôt que pour la taille de son ... Reyna, la jeune femme naïve et soumise qui se complait dans une relation destructrice avec un homme qui ne veut pas d'elle.

Joseph, le gentil romantique abusé, blessé, fan du répertoire de Walt Disney des année 90. Gina la revancharde calculatrice qui piège les hommes pour panser ses blessures sentimentales passés. Nudila, mannequin vedette, bisexuelle et star idolâtrée par les femmes pour sa beauté et son statut, souffrant de solitude aiguë et du complexe du : « je ne m'aime pas  alors je me détruis menant une vie de débauche et d'abandon de moi à la hauteur de la démence de ma vie démesurée ».Elle multiplie les relations absurdes avec des femmes fan de son corps.

Une fois les huit personnages profilés dans leurs monologues, un sommaire annonce les rencontres à suivre.

Dans la deuxième partie, Daniel le Don Juan va coucher avec Gina, la dangereuse. Gina va tomber amoureuse de Nudila, la mannequin. Nudila va rencontrer Reyna dans un ascenseur. Reyna sera assise à coté de Joseph au mariage de sa sœur Sofia. Sofia sautera sur Joseph, le jour même de son mariage avec Adam. Adam le saura car Bella l'en avertira.

Au fur et à mesure, on découvre que ses personnages se sont, par le passé, tous croisés, au moins une fois, autour d'un verre, dans un lit ou à Eurodisney, et que leurs évolutions et choix amoureux présents ont été influencés par ces rencontres.

La troisième et dernière partie du livre dévoile que les personnage du romans ont inter-changé leurs profils, au gré de leurs aventures sentimentales tumultueuses.

C'est après sa rupture avec Nudila que Daniel est devenu le Don Juan. Avant, Daniel était un romantique. Et Sofia s'est transformée en Dona-Juana après avoir fréquenté Daniel qui deviendra comme Adam après sa rupture avec Gina, etc.

enfin, Daniel et Adam vivront heureux et auront beaucoup d'enfants

Nudila, Gina, Reyna vivront heureuses et auront beaucoup d'enfant

Joseph et Sofia vivront heureux et auront beaucoup d'enfants

Bella vouera sa vie au tunning.

DEBUT:

L'amour, l'amour, l'amour. il y a des types d'amoureux et des femelles amoureuses, des objets, beaucoup d'objets, de l'amour à vendre et à acheter, du désir d'amour, de la vengeance, de l'insanité, du romantisme dégueulasse à proprement dit. Du Sex propre, salement dit.

« Je t'aime, je ne t'aime pas » , leitmotiv de la consommation courante amoureuse. UFC. Qui choisir? Qui jeter? Urgence FuCk queue choisir...

Dans ce bouquin : en prélude préliminaire, on assiste à des monologues ou de sympathiques personnages et objets se masturbent dans leur vie sentimentale. Rayon de super marché de la relation. Théâtralisme de l'action. du flirt. Des rencontres entre des personnages qui se seraient dénudés pour vous . Lisez ce livre comme un livre de cul psycho-instructif. Comme une psychanalyse de la frustration affective, etc.

On a ces profils (de face) qui se croiseront, tout au long du bouquin. Satyre dans tous les sens, ça s'attire ça s'éjecte... précocement.

Il y aura:

- Bella, celle qui vit une idylle parfaitement parfait qui dégage son mec comme une merde. - -Daniel, le marteau piqueur, triste Don-Juan qui parcoure les femmes comme des hamburgers. Fast fou d'elle. - Adam: tristounet symbole du bel homme objet sexuel qui voulait faire science politiques.

- Sophia qui consomme les mecs comme des verres de sky

- Reyna, la cigarette, naïve jeune femme puéril qui se fait fumer par des connards

- Joseph le romantique jusqu'à l'os pré-pubère, etc.

Bella alias la Bombe Lacrymoj'aime

Bella : «  7h07: réveil gentil, caresse, amour, tendre poésie.

8h08: croissants fumants tout chauds, tout chou, touchant, au sortir du lit.

9H09: tendre bisous de mon petit cœur amoureux.

10h10: texto mimi au travail: je t'aime fort ma chérie.

11H11: tu penses à moi. C'est ta promesse à moi pour la vie.

12h12: bonne appétit ma reine des bouchées à la reine.

13H13 : ça porte bonheur; notre couple uni pour la vie, tu m'as dit

14H14: mes pensées s'enfuient... Ivre de vie, ivre de vivre dans un autre microcosme plein de folie. Nique l'équilibre, la régularité d'une vie match nul! moi partout, moi partout; mais toi t'es ou, mec ? A part dans mon lit, ma vie, mes sourires, mes volontés, quand j'y réfléchis.

15h15: je sors du taf. T'es venu me chercher avec un bouquet de prose, façon romantico-névrose.

15h16: je te regarde dans le yeux, te suppliant d'arrêter tes conneries de gentil. Tu ne comprends pas, que je préfère le Joker à Batman: le chaos à l'idéal. Et tu souris comme un jolie cœur, jolie con. « T'as passé une mauvaise journée ma petite coeur? »

Putain, 15H17, je pleure des larmes lames, lacère mon visage y collant des grimaces dégueulasse, mais dégage. Et Tu re-souris comme le poker au joker, me prends dans tes bras rassurant comme ce matin à 7h07. 007. Mais connard, énerve toi. Je t'insulte là, tu m'entends ou pas. J'ai besoin de changement, de mouvement, de rage, de colère, de déchirer les pages... de ta mère. J'ai besoin de drame pour vivre mieux, de cris pour vivre en vie. Je suis trop heureuse avec toi et je m'en fou. C'est ça le drame. Après le coup de foudre, j'ai le coup de va te faire foutre.

Fuis moi et moi aussi je te fuis. Achète la ta petite maison dans la prairie. Moi je me casse vivre dans une cabane défoncée sur pilotis...

16h17, le joker m'emmène à ton procès, sourire aux dents, et tout le jury te rend coupable d'être doux comme un agneau... pas très dur à cuire. Et moi je témoigne sur serment, ne pas te mentir quand je te crie: amour, Je te quitte mon amour, pour ce connard de minuit et demi qui est venu me chercher en « string »robe de chambre pour le meilleur et pour le pire des contes de fou.

Aujourd'hui, il est 4h78 et Je vis sous les toits de paris avec des chauves souris version badman begin. On dors sur un lit qui grince. On se réveille à 20h308 les cheveux en pétard et on se dit des mots de connard parce qu'il y a rien à bouffer dans le frigo qui est cassé. On s'offre des bouquets de pleures façon nevrotico-râleurs. Et on s'aime à nos heures perdues...on va se marier bourrés à la prison de ta santé le 12/12/2012 à 12h12. »

Daniel alias Le Marteau piqueur

Daniel: « Elles me disaient : tu ne vaux rien, mais c’était faux, je le savais. Il a fallu que je le rapporte à ma chère maman, pour qu’elle me le confirme.

Ces femmes soubrettes se seraient-elles offusquées que je leur monte dessus. Que mes muscles fessiers acérés les percutent, que leurs regards pointus s’évadent de leurs orbites.

Je les ai attrapées, elles se sont perdues puis enfuies. Je les hais comme elles me haïssent, et même pire, car elles me trahissent. Quelle sera la prochaine sur la liste? Une intelligente, peut être, qui m’évaluera à ma juste valeur.

Alors le soir, je vais dans les bars, bois quelques bières, pour leur conter quelques vers. Elles s’assoient près de moi, puis je les croisent dans mes fantasmes : nues, les croquant toutes crues à chaque coin de rue. Je suis en rut de putes.

A 2h du mat, le patron me sort du bar. Je vois trouble mais je continu à sentir, dans mes mains, cette dulcinée hallucinée. Je parcours mes vues tentant de la capturer. Mais je n’attrape que le trottoir et mon heure de gloire s’enfuit de ma destinée.

Je retrouve ma maison close, vide de féminité. Elles m’ont encore trahi ces garces de nudité, me laissant, seul, rabougri, sur mon canapé. Je mate la télé, un barreau allumé dans mon pantalon et je pique du nez, le rapprochant de mon caleçon.

Je me réveille, sale odeur, ce barreau allumée. Alors Je vais dans ma salle de bain et l’éteins dans ma sale de main. Je m’assois sur mes toilettes, face à mon miroir de matin, admire ce visage carré, éreinté. Quand j’y pense, lorsque j’arrive à les baiser, je ne fais que les baiser.

Leurs culs ont tous le même visage, comme le mien ce matin? Ne suis-je qu’un pantin qui n’aime que la fesse ? Ne suis-je qu’un lutin à gant de velours, goût pèche, goût fraise, qui aime les ananas. Je m’étonne qu’elle ne m’aime qu’à travers une capote. Je m’étonne qu’elles se barrent, enceintes de ma vulgarité.

Je suis pourtant très beau, elles me le soufflent du fond de leurs rêves. Je rêve… Mon placard est bourré de morceaux de plastique. Et je les recycle, les utilise et les place dans ma poubelle à plastique. Je suis un cyclo-baiseur. Mais Pourquoi ne m’aiment-elles pas? N’aiment elles pas la fraise, la pèche.

Ma quéquette, à tête chercheuse de fesses, à décorer, mène-t-elle une idiote quête ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Mais il faut que je baise. »

Adam alias le god michet

ADAM: «  je suis debout en vitrine à Amsterdam, 27cm d'intelligence, observant le monde à travers ma vitre teintée de rêves proses... morose, Je pose. comme un pute rose. Quand soudain Ève, une femme à lunettes aux sourire de bagues me sourit, me charme. J'oscille. Elle m'achète et m'emmène chez elle en sac plastique.

Et Le soir même, Ève m'aime. Déjà! Ève me fait sa prostituée d'avant de dormir, Je suis son bâton de plaisir, son marque page de célibat, rangé en suite d'orgasmes entre ces livres d'abstinences. Comme Ève ne baise pas elle me baise moi. Sait-elle que moi je voulais être un Intellectuel comme elle ! Pas son Rail de Froc son Fix en de toc.

Lorsque je suis caché, couché, derrière sa table de nuit, mon imagination s'en vague, dévorant ses bouquins de chevet sans les mains, et alors, je me pense Rodin, me rêve célèbre écrivain, God érudit de philosophie vibratoire. Dans mes rêves les plus coquins, moi , j'aspire à l'érection de ma statue près de celle de la concorde. Et là je serai comblé ; intello star. Polytechnique, sa mère. j'aurai fait sciences politiques comme Ève et je me vanterai d'être L'Hétéro-textuel, la machine à écrire du sensationnel. Et non plus, ce Rocco ci-fragile physiquement programmé pour faire jouet de femmes frustrées »(...)