Amour fou.

hama

D'un œil un peu voilé,
Je te regarde au loin ma Beauté,
Beauté de vie et beauté désenvoûtante,
Quand même le mal vous tente,
Je te préviens jeune fille de Vénus,
A force de dissoudre des cœurs tu pourrais en faire un humus.

Fille de joie ou fille du désarroi,
Je crois qu'en toi sommeille ma foi,
Celle de la liberté,
Celle de l’honnêteté,
Ou bien celle de la peur,
Peur de toi et de ta pudeur.

Je crois que si je fume c'est pour ne pas trembler,
Car être là devant toi exige beaucoup de fierté,
Teneur en adrénaline quand s'exprime mes craintes envers toi,
La même que celle que l'on obtient juste avant de sauter du haut de son toit ;
C'est ce que me fait l'amour que je te porte,
Je pourrai lâcher la vie juste pour mon âme morte.

Morte de chagrin,
Noyée dans un verre de vin,
Comme ce gigantesque cargo,
Échoué sur les grandes eaux ;
Pacifique je ne dirais pas,
Car elle m'attrape et me tire vers le bas.

Mais je n'y crois plus ou je n'y crois pas,
L'amour peut-être me sauvera,
De cet enfer qui autrefois me faisait les yeux doux,
Et qui à présent neutralise ma perception des choses en les rendant floue ;
Peut-être est-ce le moment d’arrêter le combat,
Contre cette drogue que je ne supporte pas.

Que je ne supporte plus,
Aide-moi ça ne va plus,
Dans ma vie de débauche,
De Bohème qui me fauche,
Les plaisirs ont disparu,
Ils me sont devenus des inconnus.

Grâce à toi et à ta présence dans mes jours ensoleillés,
Il n'y a plus de place pour toute cette négativité,
Je pensais la fuir mais je l'ai éradiquée,
Ce malheur non-contrôlé de ces journées enfumées ;
L'amour me ferait-il dire des choses n'ayant aucun sens ?
Réponds-moi ; dis-moi ce que tu en penses.

Après tout ce que l'on a vécu,
Je pense que tu n'y croyais plus,
Le bonheur nous ouvre enfin ces portes,
Les portes d'un paradis rendant notre relation plus forte,
Mais je pense que même le paradis n'est pas aussi beau,
Que tes baisers contre ma peau.

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