52. Apprivoiser l’éternité ?

Savoir ou pouvoir apprivoiser l'éternité?

Qu'est-ce qui peut me rendre célèbre ?

Célébrer le fait d'être un …, hun ? Un vertébré illuminé?

Un invétéré de ma vérité innée?

Tel comme, toutes et ceux, qui aujourd'hui se prennent pour des dieux,

Des déesses, quelque part dans le ciel, dans d'autres cieux, …?

Qu'ils, ou elles, soient décédées de mort naturelle, héritée, ou pas…,

Notre corps se devrait, non peut-être, d'être immortel, n'est-ce pas, sans trépas bien mal-mérité ?

Ma vérité d'aujourd'hui, n'étant heureusement pas uniquement que la mienne

La-dois-je à mes ancêtres, ou à mes vertèbres…?

Ou grâce à l'être qui m'habite, que je n'ai pas encore réussi à apprivoiser?

Pavoiser de qui-sais-je, de qui je suis…, oser l'immortalité?

Pourquoi-pas tenter l'essai de l'excès?

À outrance de mon ignorance…

Ou de mon espérance désespérante…  à vouloir pénétrer?

Cette lumière créatrice sans fin, dont je suis poussière, sans nulle raison d'être mortelle…

Est-ce l'éternité qui m'apprivoise, ou la cervoise ?

Que ne peut décevoir le savoir ou le pouvoir à vouloir apprivoiser l'éternité…