ARIANNE

le_gallicaire_fantaisiste

Paroles

****************





Sans doute

Qu'elle n'entend pas le bruit de mon pas dans le couloir


Sans doute

Je fais semblant de ne pas savoir qu'elle ne dort pas.


A la peine qui s'éveille

Je lève à moi-même,

vide,

son verre.


Je sais

Que les amours profondes sont éternelles.


J'espère

Que l'on s'endort du jour en ignorant la fin.


La nuit ne revient pas pour nous quand elle s'allonge.

Le jour où elle se lèvera je serai là.


Je guette

Pour retenir à temps les portes qui claquent.


J'étouffe

Du goût fébrile du bouche à bouche.


J'entends

La douceur de sa voix derrière ses lèvres qui se referment.


Je sais

Quand elle ne parle pas qu'elle m'a déjà tout dit

C'est pourquoi.


Je crois qu'on est bien sur le point de se dire...

L'espoir me suspend à un signe d'Arianne.

Ce fil tellement fragile qu'il me déchire.

Bonsoir.


Aux chemins sans retour

Qu'elle n'empruntera pas.

Avec moi ou bien sans, c'est égal.


Aux chambres déjà froides

Des hôtels, des maisons dépassés.

Je souffle pardessus pour les réchauffer.


Je sais

Qu'elle attend dans des halls sur des perrons.


Epris

De rage et de colère

j'ai cherché ces adresses

Qu'elle a du me donner

peut-être...


Pendu comme un fou à un fil

A l'amour échangé

peut-être...

Contre autre chose que moi?

Dis-moi?

Dis-moi?

  • Merci Frédéric, ça me touche sincèrement. Le Gallicaire Fantaisiste

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Secret

    le_gallicaire_fantaisiste

  • Merci Frédéric, ça me touche sincèrement. Le Gallicaire Fantaisiste

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Secret

    le_gallicaire_fantaisiste

  • Sans doute
    qu'elle n'entend pas le bruit de mon pas
    dans le couloir

    Sans doute
    je fais semblant
    de ne pas savoir
    qu'elle ne dort pas

    A la peine
    qui s'éveille
    je lève
    à moi-même, vide,
    son verre

    Je sais
    que les amours profondes
    sont éternelles

    J'espère
    que l'on s'endort du jour
    en ignorant la fin

    La nuit
    ne revient pas pour nous
    quand elle s'allonge

    Le jour où elle se lèvera
    je serais là

    Je guette pour retenir
    à temps
    les portes qui claquent

    J'étouffe
    du goût fébrile
    du bouche à bouche

    J'entends
    la douceur de sa voix
    derrière ses lèvres qui se referment

    Je sais quand elle ne parle pas
    qu'elle m'a déjà tout dit
    c'est pourquoi.

    Je crois qu'on est bien sur le point
    de se dire...
    L'espoir
    me suspend à un signe
    d'Arianne

    Ce fil tellement fragile
    qu'il me déchire...
    Bonsoir

    Aux chemins sans retour
    qu'elle n'empruntera pas
    Avec moi ou bien sans
    c'est égal

    Aux chambres déjà froides
    des hôtels, des maisons
    dépassés

    Je souffle
    pardessus
    pour les réchauffer

    Je sais qu'elle attend
    dans des halls
    sur des perrons

    épris
    de rage et de colère
    j'ai cherché ces adresses
    qu'elle a du me donner
    Peut-être...

    pendu
    comme un fou à un fil
    à l'amour échangé
    Peut-être...

    contre autre chose que moi?
    dis-moi?
    dis-moi?

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Secret

    le_gallicaire_fantaisiste

    • Une pépite de texte.

      · Il y a plus de 7 ans ·
      The fisherman 295007 640 (1)

      frederik

Signaler ce texte