ARIANNE
le_gallicaire_fantaisiste
****************
Sans doute
Qu'elle n'entend pas le bruit de mon pas dans le couloir
Sans doute
Je fais semblant de ne pas savoir qu'elle ne dort pas.
A la peine qui s'éveille
Je lève à moi-même,
vide,
son verre.
Je sais
Que les amours profondes sont éternelles.
J'espère
Que l'on s'endort du jour en ignorant la fin.
La nuit ne revient pas pour nous quand elle s'allonge.
Le jour où elle se lèvera je serai là.
Je guette
Pour retenir à temps les portes qui claquent.
J'étouffe
Du goût fébrile du bouche à bouche.
J'entends
La douceur de sa voix derrière ses lèvres qui se referment.
Je sais
Quand elle ne parle pas qu'elle m'a déjà tout dit
C'est pourquoi.
Je crois qu'on est bien sur le point de se dire...
L'espoir me suspend à un signe d'Arianne.
Ce fil tellement fragile qu'il me déchire.
Bonsoir.
Aux chemins sans retour
Qu'elle n'empruntera pas.
Avec moi ou bien sans, c'est égal.
Aux chambres déjà froides
Des hôtels, des maisons dépassés.
Je souffle pardessus pour les réchauffer.
Je sais
Qu'elle attend dans des halls sur des perrons.
Epris
De rage et de colère
j'ai cherché ces adresses
Qu'elle a du me donner
peut-être...
Pendu comme un fou à un fil
A l'amour échangé
peut-être...
Contre autre chose que moi?
Dis-moi?
Dis-moi?
Merci Frédéric, ça me touche sincèrement. Le Gallicaire Fantaisiste
· Il y a environ 8 ans ·le_gallicaire_fantaisiste
Merci Frédéric, ça me touche sincèrement. Le Gallicaire Fantaisiste
· Il y a environ 8 ans ·le_gallicaire_fantaisiste
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· Il y a environ 8 ans ·le_gallicaire_fantaisiste
Sans doute
· Il y a plus de 8 ans ·qu'elle n'entend pas le bruit de mon pas
dans le couloir
Sans doute
je fais semblant
de ne pas savoir
qu'elle ne dort pas
A la peine
qui s'éveille
je lève
à moi-même, vide,
son verre
Je sais
que les amours profondes
sont éternelles
J'espère
que l'on s'endort du jour
en ignorant la fin
La nuit
ne revient pas pour nous
quand elle s'allonge
Le jour où elle se lèvera
je serais là
Je guette pour retenir
à temps
les portes qui claquent
J'étouffe
du goût fébrile
du bouche à bouche
J'entends
la douceur de sa voix
derrière ses lèvres qui se referment
Je sais quand elle ne parle pas
qu'elle m'a déjà tout dit
c'est pourquoi.
Je crois qu'on est bien sur le point
de se dire...
L'espoir
me suspend à un signe
d'Arianne
Ce fil tellement fragile
qu'il me déchire...
Bonsoir
Aux chemins sans retour
qu'elle n'empruntera pas
Avec moi ou bien sans
c'est égal
Aux chambres déjà froides
des hôtels, des maisons
dépassés
Je souffle
pardessus
pour les réchauffer
Je sais qu'elle attend
dans des halls
sur des perrons
épris
de rage et de colère
j'ai cherché ces adresses
qu'elle a du me donner
Peut-être...
pendu
comme un fou à un fil
à l'amour échangé
Peut-être...
contre autre chose que moi?
dis-moi?
dis-moi?
le_gallicaire_fantaisiste
Une pépite de texte.
· Il y a environ 8 ans ·frederik