Au temps du printemps
frederik
Ce 20 mars à 4h09 ce fut paraît-il le printemps astronomique. Pourquoi ce jour-là à cette heure précise ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Dans la co...
Lectrice(teur), Promeneur(euse) inspiré(e) du Web, sois le (la) bienvenu(e) sur cette page de prose et de vers.
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(...) À quoi bon être lu ? (...) D'où vient le besoin d'inviter l'autre à prêter l'oeil ?
Tout texte peut se voir reprocher d'être un prétexte. Et l'auteur, de s'être donné un public pour se donner en spectacle. D'avoir exhibé des confessions qui n'auraient jamais dû traverser les murs du cabinet du psy, d'avoir partagé des réflexions ou des fantaisies sans valeur ni intérêts particuliers. De s'être fourvoyé sur sa vocation et d'avoir cru qu'une envie irrépressible de partage pouvait suffire à compenser l'absence de talent. Tel est le risque à prendre pour qui s'aventure à publier : celui de ne pas être compris, entendu, apprécié ou accepté.
Publier c'est jeter une bouteille à la mer parce que (...) l'écrivain naufragé sent que la seule consolation à la solitude est de la savoir partagée. Laisser un texte venir au monde et vivre sa vie au-delà de soi, c'est aussi perpétuer la complicité, précieuse et improbable, qu'on a nouée avec un personnage, une histoire, un écrivain et son univers. L'auteur est un lecteur reconnaissant, avide, selon la formule du poète Walt Whitman «d'apporter son vers» à l'édifice de la fraternité immatérielle mais intense, sans frontière et sans fin, qui rassemble tous ceux pour qui la littérature est le berceau d'une infinité de mondes possibles qu'on pourrait croire (...) réservée à Dieu.
(...) Publier c'est honorer une dette d'humanité, mettre en commun l'idée qui naît dans l'isolement d'un bureau d'écrivain en prenant conscience qu'elle est l'aboutissement des dialogues que l'auteur a entretenu de vive voix ou par le truchement de la lecture. Si exister, comme le pensait Sartre, c'est être embarqué, la littérature est l'interminable odyssée qui invite à son bord tous ceux qui, malgré les tempêtes, refusent de jeter l'ancre.
(Marylin Maeso)
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Être en ce monde, parfois au moins, avec une âme de poète Tandis que tout ou presque se vend, se marchande, s'achète Aimer, aider, partager dans l...
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Je suis le fruit d'un arbre multico...
Un cargo Sur des eaux rouges ou noires La nuit fait chanter le Labrador Et sous des sacs de farine, Amadou dort Amadou rêve d'or Un couteau Sur u...
Aimais les dernières feuilles rousses aux arbres de celles qui s'accrochent au...
A moitié couverte A moitié nue Juste assez pour ne pas avoir froid Juste assez pour cueillir la légèreté du vent Entre ses bras.
Cendres légèresrêveries désarmées mémoire. Cendres du passéde l'innocence...
Chercheur d'or et de sépulcres,De pierres brutes et de trésors enfouis Chercheur d'ambre et d'ivoire,Ou de monnaies frappées à l'effigie des rois &...
Fenêtres lumineuses ouvertes sur la grande nuit d'étéTendres vigies,Repaire silencieux d'un paisible veilleurSondant l'obscurité féconde de la nui...
Il ne faut pas s'astreindre à une oeuvre, il faut seulement dire quelque chose qui puisse se murmurer à l'oreille d'un ivrogne ou d'un mourant. ...
Les foulards de bohème ont des fleurs roses et des yeux noirs qui tendent la main aux carrefours où le feu rouge s'allume et s'éteint comme le souf...
C'était une rue de septembre, le long du port. Il faisait gris. C'est ici précisément que les mains se rencontrèrent, dans cette atmosphère de dock...
Il est l’heure d’aller à l’école ! Il est l’heure de penser à autre chose qu’à l’avenir pour s’englober dans le plaisir de l’instant présent, le m...
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