au pays des amours

valerianne

Certaines amours, telles des retours de flammes,
Même si le corps est occupé ailleurs,
Même si l'âme bat pour un autre rêve,
Peuvent brûler et consume encore.

J'ai voulu m'assurer, par des touches impressionnistes,
que des âmes amies, n'avaient ni retours de flammes,
Ni embrasement nouveau,
Sans cacher les démons qui voulaient jouer avec moi.

On m'a assuré que non.
Pas les mêmes touches impressionnistes.
Je veux bien le croire. Jai besoin de le croire.
Chacun dit ce qu'il veut. A qui il veut.
Pour le démon qui m'habite, lui doit savoir ce qu'il fait.
Tant pis pour lui s'il se ment. 

Alors, je serai la voyageuse. La passante.
Sur le chemin, je prendrai les fleurs et leurs épines.
Même si mon âme, en secret, espère une aubépine.
Je serai ce que je veux être : l'amante.

J'ai entendu qu'il fallait que je m'attende à rencontrer tous les démons.
Et ce mot a fouetté mon imagination.
Puisse-t-il devenir ce démon.
Mais je pressens que c'est encore au-delà.
Sans savoir vraiment quoi. Mon âme, elle, reconnaîtra.
Autant que mon corps frémira.
 
J'ai rêvé et rêve encore.
Si ce n'est pas un rêve.... qui le saura ?
J'aime cette attente. Et la déteste.
J'aime sentir dans l'air du petit matin, 
un souffle brûlant sur mes seins.
Je soulève mes reins, en espérant ses mains,
Je tends mes fesses désireuses de ses baisers.

Je ferme les yeux pour mieux le percevoir.
J'ouvre toutes mes portes pour le recevoir.
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