audace et conséquences

henrival

Audace et conséquences.

 Derrière son écran, il multipliait les contacts, il n’avait encore rien ferré pour ce soir. Bitrick avait été une révolution dans sa vie sexuelle, un cheptel de femelle n’attendant que d’entendre les bons mots pour s’offrir complètement à de quasis inconnus. Une aubaine pour forniquer tous les week-ends avec de nouvelles partenaires. Ces filles espéraient toujours que ce serait le début de quelque chose, se donnaient à fond pour le satisfaire, n’hésitant pas à le sucer longuement avant d’écarter les cuisses et de se tordre dans toutes les positions qu’il exigeait. Il faut dire qu’il était pas mal, les filles lui résistaient rarement. 

Sa dernière conquête avait été particulièrement soumise. Caroline, une jolie jeune fille séduite sur le réseau, à qui il avait donné directement rendez-vous chez lui, le vendredi soir. En lui ouvrant sa porte, il la découvrit apprêtée pour lui, sexy et bien maquillée. Après lui avoir offert le verre de rigueur, il s’était rapproché pour échanger un long baiser, tout en passant une main sur sa cuisse. Comme il ne sentait pas de résistance, il se mit à la dévêtir. Ses caresses et ses baisers couvraient toutes les parties du corps fraîchement dénudées de la demoiselle. Il était resté un long moment à lui téter les seins, avant de lui demander de retirer son string.

Du fauteuil, ce string qu’elle fit descendre lentement le long de ses cuisses, lui offrait une vue imprenable sur son sexe et ses fesses. Elle vint se mettre à califourchon au dessus de lui, l’embrassa en lui retirant sa chemise, descendit en baisant son torse et son ventre avant de faire glisser son pantalon et son caleçon. Agenouillée entre ses jambes, elle découvrit son sexe en érection, qu’elle prit directement en bouche. Elle le suçait, tout en caressant ses couilles d’une main. Quand elle jugea le préliminaire suffisant, elle remonta vers lui, mais fut bloquée par ses mains plaquées au niveau des épaules, avant d’être repoussée vers sa verge. Elle avait déjà repris sa succion, lorsqu’il l’agrippa par les cheveux,  pour mieux la guider et la contraindre à des mouvements plus profonds.

Une fois satisfait, il l’invita à s’asseoir au dessus de lui et la pénétra, sans autre forme de préliminaire. Il la prit ensuite en levrette, tout en lui assenant une claque sur les fesses. D’une main posée, tantôt sur sa hanche, tantôt sur son épaule, il donnait la cadence, de l’autre il caressait ses seins où lui mettait un doigt dans la bouche, qu’elle suçait avidement. Il la baisait sans ménagement à grand coup de rein, ce qui finit par produire son effet, tant pour elle que pour lui. Au moment de jouir, il fut étonné et en même temps ravi qu’elle accepta d’être arrosée. Il la mit à genoux et la saisit par les cheveux. Le plaisir de se répandre sur son visage était encore plus fort que celui de l’éjaculation. Elle était belle ainsi souillée. Elle souriait, heureuse et fière de lui avoir procuré tant de plaisir, tout en cherchant de la reconnaissance dans son regard. 

En réponse, il l’invita pour la nuit. Ils passèrent un moment enlacé tendrement, avant de s’endormir. Au matin, ils restèrent au lit en échangeant quelques caresses, sa peau était chaude et douce. Il saisit l’occasion de son érection matinale, pour lui raconter à quel point il aimait se faire tailler une pipe au réveil. Après un sourire, elle disparut sous la couette pour se prêter à la fantaisie. Les jambes repliées sous elle, les fesses en l’air, elle commença par lui lécher les testicules un long moment, puis se saisit de son sexe, tout en glissant sa langue jusqu’au gland avant de l’emboucher. Confortablement allongé, il observait les ondulations de la couette qui rythmaient les mouvements de tête de Caroline. Il ressentait toute l’application qu’elle mettait dans sa fellation, s’ingéniant à l’engloutir le plus loin possible, à bien l’enserrer de ses lèvres et à faire courir sa langue le long de la hampe. Pour varier le mouvement, elle décida de le branler lentement d’une main, tout en gardant son gland en bouche et en caressant tendrement ses couilles. Après un moment, elle perçu son agitation et les signes avant coureur de l’explosion. Lorsqu’il jouit dans sa bouche, elle prit l’heureuse initiative d’avaler. 

Il la congédia dès qu’elle eut achevé la vaisselle du petit déjeuner, prétextant des choses à faire. Il se remit presque machinalement sur Bitrick pour consulter ses messages et poursuivre ses discussions en cours. Une des filles, qu’il suivait lui avait laissé un message, elle acceptait une invitation. Pas de photo, ça sentait le petit boudin. Au pire, si cette Sophie était vraiment trop moche, il pourrait toujours rappeler cette petite suceuse de Caroline en dépannage.

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C’est son amie Caroline, qui avait fini par la décider à s’inscrire sur Bitrick, pour rencontrer des hommes. Elle devait être lassée de l’entendre se plaindre de la solitude et de ses pulsions sexuelles inassouvies. Sophie en était presque à vouloir adopter un chat. Si elle avait été si longtemps réticente, c’est qu’elle ne voulait pas, comme Caroline, enchaîner des histoires sans lendemain, tous ces mecs qui la sautaient sans plus lui donner de nouvelles ensuite, non,  elle voulait vraiment nouer une relation stable. Un job, un appart, des amis, il ne manquait que « lui » pour qu’elle puisse s’accomplir totalement. Dès son inscription, elle fut inondée de messages en tout genre ; des néo facteurs distribuant des messages copiés collés, emplis de « coucou » et de « lol », des psycho rigides se bornant à une présentation type, petite annonce, des faux cool tentant vainement une accroche sympa et originale, certains plus crus, pensant l’exciter, détaillaient leurs fantasmes, les plus pervers ou désespérés, allaient jusqu’à donner la taille de leur sexe, dans leur présentation. Elle mit certains membres sur sa liste noire, mais continuait à recevoir un flot ininterrompu de sollicitations, malgré l’absence de photo sur son profil. Ces désagréments mis à part, elle trouvait agréable d’être si désirée, ce qu’elle n’était pas dans la réalité, les hommes ne se retournaient pas sur son passage, c’était toujours ses copines qui se faisaient draguer. Pourtant, elle n’était pas moche, plutôt quelconque, et ces kilos en trop la rendaient plantureuse. Ces courtisans virtuels émoustillaient son quotidien et parfois, inspiraient ses masturbations solitaires au fond de son lit. Elle échafaudait des scénarios romantico - érotique sur fond de plaisir partagé. Elle apprit rapidement à faire le tri, à isoler des profils qui sortaient du lot et engagea des conversations intéressantes. Lorsqu’une discussion se prolongeait, un espoir de relation naissait, elle acceptait de se dévoiler davantage, de donner accès à sa photo, ce qui sonnait le plus souvent le glas des échanges numériques. Elle savait bien qu’elle n’était pas jolie, mais c’était tout de même vexant, ces garçons si attentionnés, se transformant instantanément en goujats, les plus pressants n’avaient soudain plus de temps à lui consacrer. Elle comprit que virtuel rimait avec cruel. Malgré ses désillusions, elle persévérait, passait ses soirées derrière son écran. Son flirt du moment, « passion romantique » était en ligne, il était peut être temps de tenter sa chance avec lui et d’accepter une rencontre à l’aveugle…

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 La fille le précédait dans l’escalier, il l’avait poliment laissé passer pour admirer la marchandise. Elle n’était pas très jolie, plutôt quelconque avec quelques kilos de trop, mais cela ferait l’affaire pour un soir. Elle ouvrit la porte, entra la première et l’invita à le suivre. Un appartement fonctionnel et agréable aux premiers abords, qui reflétait la personnalité de cette célibataire active. Elle se dit qu’elle était un peu folle d’avoir invité ce quasi inconnu à prendre un dernier verre à la maison, qu’elle ne le connaissait que par écrans interposés, mais l’homme lui plaisait et la solitude lui pesait trop pour se coucher seule une fois de plus. Elle le pria de s’asseoir, il avait l’air distrait, le nez en l’air et regardant dans tous les coins, comme pour faire connaissance avec les lieux. Maintenant qu’il était là, bien installé, ses bras allongés le long du dossier, ses craintes se dissipaient, laissant place à l’excitation et à l’attente du moment de plaisir à venir. Elle accrocha son regard :

- Qu’est ce qui te ferait plaisir ?

- Une pipe !

Les yeux écarquillés, elle resta muette face à cette demande incongrue, faite avec tant d’assurance. Provocation de sa part, humour douteux ou s’attendait il vraiment à la voir s’exécuter ? Il ne semblait pas plaisanter et attendait sa réaction. Son côté macho lui avait plu de suite, mais manifestement il la prenait pour une fille docile et souhaitait en profiter. Pour lui, c’était quitte ou double, soit elle le mettait dehors, soit elle le suçait. De toute façon, il n’avait pas très envie de la baiser, alors autant tenter le coup. Un long moment de silence se passa avant qu’elle ne reprenne constance, et puis s’il voulait jouer à ça, on allait jouer !Les mains sur les hanches, elle lui lança avec un air de défi :

- Eh bien, déshabille toi !

Ce fut son tour d’encaisser, il aurait préféré qu’elle obéisse sans résistance, sans poser de conditions. Il lui fallait réfléchir vite, trouver le moyen de reprendre la main. En retirant sa veste, il se dit qu’il était venu pour ça, pour du sexe, alors autant aller au bout de sa logique, assumer son audace. Incrédule, elle le regardait retirer un à un ses vêtements, jusqu’à se retrouver nu, ne lui cachant rien de son anatomie, arborant une assurance toute masculine dans cette situation. Un petit sourire en coin trahissait son excitation, cette situation commençait à lui plaire.

- Et maintenant, qu’est ce que tu veux boire ?

A son tour d’être provocatrice !

- Euh… la même chose que toi…

Elle partit à la cuisine prendre deux verres, avant de revenir au salon ou un homme l’attendait nu sur son canapé. Elle lui tendit son verre, remplit d’alcool, se blottit face à lui, défit ses chaussures, tendit une jambe vers son sexe pour le titiller du bout du pied.

- T’es mignon comme ça !

Elle fit la conversation, comme si de rien n’était, sirotant son verre tout en continuant à l’effleurer. Son sexe prenait petit à petit de l’ampleur. Son manège continua jusqu’à ce qu’il bande sérieusement. Elle ressentait son impatience grandir, mais il se laissait faire, pour lui, c’était aussi agréable qu’inédit. Elle posa son verre sur la table, replia ses genoux, poussa sur ses mains pour se rapprocher et murmura :

-         C’est toi qui commence, retire moi ma culotte et lèche moi !

-         Je ne voyais pas la suite des événements comme ça et…

-         Tu es libre, c’est à prendre ou à lécher, la porte ou ma chatte… 

Elle se campa au fond du canapé, dans une position d’attente, les cuisses légèrement entrouvertes, se mordillant la lèvre. A présent, c’était elle qui jouait à quitte ou double, où il repartait la queue entre les jambes, où il restait, la langue entre ses cuisses. Poussé par l’excitation, il s’agenouilla devant elle, il était trop tard pour reculer… Il fit glisser ses mains le long de ses cuisses, remonta l’étoffe de sa jupe jusqu’au dessus de sa taille, ferma les mains sur son string, qu’il fit descendre jusqu’à ses pieds. Elle les leva tour à tour, pour lui permettre de dégager le morceau de dentelle. Sa chatte était jolie, bien épilée, luisante et odorante. Il embrassa ses jambes pour la forme tout en remontant à la source, projetant de la faire jouir rapidement, afin que son tour d’être contenté arrive plus vite. En guise de mise en bouche, il passa plusieurs fois le long de sa fente jusqu’au clitoris, provoquant les premiers frissons de bien être. Il s’attela plus activement à la déguster, s’occupant tantôt du clitoris, le titillant du bout de la langue, avec acharnement et gourmandise, tantôt de sa fente en la pénétrant le plus loin possible et en variant les mouvements de langue. Elle soupirait, c’était bon et chaud, les mains plongées dans ses cheveux pour le faire aller plus profondément encore, qu’il la fouille de sa langue, qu’il boive son plaisir. De longues minutes s’étaient écoulées sans qu’elle ne se lasse de ses caresses buccales, il décida de s’aider de ses doigts pour provoquer l’orgasme. Stimulant à la fois sa fente, son clito et son anus. Mais elle ne voulait pas venir trop vite, voulait prolonger indéfiniment ce cunnilingus. A plusieurs reprises, elle resserra ses cuisses et repoussa sa tête pour le décoller de sa chatte, le temps de reprendre haleine, avant de rouvrir l’accès pour mieux l’y replonger. Il luttait pour éviter ses interruptions, mais sans y parvenir, cela lui sembla durer une éternité. Mais il finit par avoir gain de cause, elle ne pouvait plus différer son orgasme, elle le pressa fortement tout en gémissant de plus en plus. Elle explosa, des spasmes la saisirent tandis qu’elle ruisselait dans sa bouche. Elle acheva de jouir en faisant onduler son bassin sur son visage, l’utilisant comme un objet masturbatoire, sans qu’il  puisse se dégager de son étreinte. Rassasiée, elle l’observa tout luisant de son plaisir. Il paraissait surpris par la quantité de cyprine émise, ce n’était pas une femme fontaine, mais c’était vrai qu’elle mouillait abondamment. Quand il se releva, elle nota qu’il ne bandait plus, ce long cunnilingus avait eu raison de son érection. Il s’essuyait le visage avec quelques mouchoirs en papier, pendant qu’elle enfilait son string et faisait passer sa jupe sous ses fesses pour la remettre en place. Elle souriait, heureuse de la tournure des événements et satisfaite sexuellement. Il se rassit, cul nu, et lui fit remarquer que c’était son tour à présent. Son rire bruyant envahi l’espace quelques secondes, puis reprenant son sérieux :

-         Cette leçon ne t’as pas suffit. Tu n’as pas compris qui donnait les ordres ici ? Mais comme je suis gentille, tu auras droit à une branlette. Lève toi et tourne toi !

-         Mais… !

-         Rien du tout ! Tu obéis ou tu te casses ! 

Elle arborait un sourire victorieux. Ses mots avaient tapé juste comme en témoignait sa verge qui gagnait en volume, se soumettre, l’excitait ! Il n’avait protesté que pour la forme, quand elle troqua la fellation contre une branlette, il était dans un état second, ressentant un plaisir trouble qu’il n’aurait jamais soupçonné. Il goûtait la situation et cette érection incontrôlable en était l’aveu. Debout derrière lui, elle passa une main sous ses couilles et de l’autre se saisit de sa verge. Elle le branla doucement, prenant son temps. C’était agréable de le tenir par les couilles et de lui donner du plaisir. Il trouvait qu’elle masturbait bien, il se laissa aller, ferma les yeux, les images récentes défilaient, le frisson ressentit en se dénudant devant elle, le plaisir prit à lui lécher la chatte, à être son objet sexuel. Il garda les yeux clos durant l’éjaculation, elle au contraire, les yeux grands ouverts, ne perdait rien du spectacle. Des giclées de sperme fusèrent sur la table basse et au sol pendant qu’elle continuait machinalement son mouvement de va et vient. Lui tendant la boite de mouchoir :

    - Quand tu auras nettoyé tout ça, tu pourras partir !

Elle ponctua son ordre d’une claque sur les fesses. Il lui souhaita bonne nuit en claquant la porte. Elle ne tarda pas à aller se coucher. Son excitation était revenue, elle se masturba, en se remémorant la soirée. Pendant qu’elle s’activait sur son clitoris, elle se caressa les seins de l’autre main, elle serra les cuisses plus fort et jouit rapidement.

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Les deux amies prenaient un café en terrasse, Caroline n’avait pas le moral en évoquant son dernier petit ami, via Bitrick. Un beau garçon pour qui, elle avait eu un coup de foudre. Ils tchattaient depuis longtemps ensemble, le courant passait super bien, une complicité comme elle n’en avait jamais connu, et tout c’était enchaîné naturellement. Mais depuis, qu’ils avaient passé la nuit ensemble, il avait pris ses distances, ne répondant qu’évasivement aux demandes qu’elle formulait pour le revoir. Pourtant, il lui semblait avoir fait son maximum pour le satisfaire. Elle se demandait ce qu’il fallait faire pour garder un homme aujourd’hui. De son côté, Sophie n’avait pas encore osé raconter à son amie son aventure de la semaine passée. Cela la démangeait quand même, mais qu’allait penser Caroline, en apprenant ce qu’elle avait fait. N’allait elle pas être choquée ? 

En effet, Caroline était sous le choc, autant par le contenu du récit que par l’identité de l’homme, dont elle s’était jouée. Quelques heures après l’avoir congédié, il était partit pour enchaîner avec une autre ! Elle visualisait les images de son homme, soumis à son amie, cela la dégoûtait mais l’excitait également. Loin de susciter un quelconque désir de vengeance, ces révélations lui ouvraient des perspectives, et peut être un moyen de le garder…

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Il n’avait pas fait de nouvelles rencontres depuis la semaine dernière, éprouvant un sentiment de honte, mêlé de plaisir, après l’épisode Sophie. Si encore, elle lui avait plu ou s’il s’était agi d’un jeu, pour pimenter l’ordinaire avec une partenaire de longue date, mais pas avec cette fille ! Il fallait l’oublier, la blacklister et passer à autre chose. Sur Bitrick, il consulta un énième message de Caroline, s’attendant aux mêmes débilités que ces derniers jours « où est tu ?/ tu boudes ?/ contacte moi / on se revoit quand ? et blablabla et blablabla... ». Mais au contraire, elle piqua sa curiosité :

- Ce soir, 22h chez moi pour une soirée des plus plaisantes. Je t’ai concocté un scénario que tu n’oublieras pas de sitôt. Ne soit pas en retard ! Caro. 

Son adresse était inscrite à la suite du message. Le ton impératif de cette invitation avait un parfum de convocation. Il frappa à la porte de Caroline, à 22h précise…

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