Baiser, volé, autrui, pas moi.

Désormais je ne suis que souffrance.

Plus que cette option : renoncer à toi.

Renoncer à ta peau, tes yeux, tes joues roses, tes lèvres, tes cheveux, tes yeux.

Renoncer à ta joie.

Accepter que dans ma vie tu n'existeras plus.

Je vais m'arracher le cœur, les yeux, mes sourires, mes larmes, monter un bûcher, et puis tout jeter.

Ainsi je ne sentirai plus rien.

Ainsi je serai en paix.

J'aurais voulu, quelquefois, mieux que la mort.

Or sans cesse cœur compose mélodies lancinantes d'amours avortées.

Il y eut celui-là pour qui tout s'écroula, il y eut tous ces autres qui ne voulurent pas.

Il y eut aussi ceux qui voulurent, mais pas moi.

Suis-je punie ?

Je tends mon cœur je tends juste mon cœur et, voilà.

Il y a un an, j'avais fait une promesse :

Plus jamais je n'aimerai.

Juste une fois encore pour voir mais après, si ça se brisait, je laisserais. J'abandonnerais.

Je pense qu'il est temps.

Plus de désir.

Plus de boum-boum.

Plus d'extase.

Comme ça je pourrai mourir, et vraiment, vraiment, renoncer à toi.

Je pensais être heureuse.

Bon, sans doute, ça n'existe pas.