BALAI… LE SUPER HÉROS

suemai

«Journée internationale de la femme», deux jours plus tard…

Au volant de sa caisse, dans une «froidure qui canarde», comme seul il peut en régner sur Annecy, «Hound dog», du «King», lui gazouillait les timbales encore full pleines de vieux rêves déchiquetés. Il dribblait les courbes à la «Michael Jordan», talent en moins. Une inévitable perte de contrôle se produisit, à moins de 2 Km de sa demeure, l'obligeant à une piètre démonstration de ses hautes performances de manipulateur… du volant. Ne pouvant plus y tenir… le volant… sa voiture carambola à mi-chemin entre une clôture, un chien et un arbre. L'arbre le séduisit davantage. Il s'y enfourna avec une volonté peu commune. Après tout, ne faisait-il pas partie de ces supers héros, pour qui le danger ne représentait que miettes de pain sur pas de porte, le tout s'agrémentant de ce léger petit goût de crème caramel onctueuse, non sans rappeler, vaguement, les sirupeuses sirènes qu'il côtoyait à l'occasion, tout comme le faisait son vieux pote : «Omer-de-la-flatterie.»

Un super héros sous zéro demeure toujours un super héros, capable de se sortir de toutes les injonctions… pardon situations, y comprit d'un coincement de couilles, prisonnières d'une branche vengeresse des multiples lacérations «Dutronc» de son arbre tuteur. Ah! Annecy, Annecy ne cessait-il de répéter, se dévorant la main gauche, la droite n'ayant déjà que trop servi, à grands coups de morsures abominablement bestiales. Ils crachaient des injures rocailleuses, petits cailloux qui inondèrent sa bouche lors du glissement de terrain qu'il se paya gratuitement. Il détestait les dépenses inutiles. Ayant grugé la moitié de sa main, un chien, compatissant, termina la chirurgie.

— Je peux connaitre la raison de tout ce raffut, dit une femme aux seins immenses, capables d'assommer un troupeau entier de buffles de ce «phare ouest» encore si vif à l'esprit des anciens.

Ouille ! Ouille !! Ouille !!! Aillllllllll-lle ne pouvait que répondre notre coincé, le chien terminant les sutures et désinfectant la plaie à grand renfort d'une bave homéopathique certifiée, mais non stérilisée.

— Ce sont vos couilles, lui retourna cette probable «mastectomiseuse.» mélomane ?

En effet, cette évidente évadée du cirque «Barnum and Bailey» écoutait, sur son «lecter mp13», format connut que des initiés, la 153ième version de la symphonie Jupiter réécrite par son défunt mari, admirateur inconditionnel de ces quelques magnifiques pages de la zizique d'un certain «Amadouce Mozart»

Il se rappela alors sa PS4 et cette toute nouvelle aventure de Lara Croft, dans laquelle il tenait le rôle du balai. Il s'agissait de la méchante «Crinatilik Bardogstein», horriblement difficile à éliminer dans les tableaux 4 et 5. Il en savait quelque chose, après toutes ces cendres qu'il avait dû engloutir. Sa vie ne tenait qu'à un coup de «mam melon.» Il concentra donc toutes ses énergies, lui «le super ballet», héros imperturbable, dévoué corps et «il fut un temps, mains» à la cause «Croftienne.» Toute cette prouesse ne fut pas vilaine… pardon vaine.

Apparurent du coup «Lara Croft et Yana Yanovich», ce nouveau personnage à la libido exacerbée, mais pas commode. Elles mirent «Crinatilik Bardogstein» hors-jeu, à grands «coûts» de lait maternel. Croft attendait un enfant de Yanovich, ce qui compliquait, incroyablement, le passage au tableau 7.

— Hey l'balai, lui cria Yanovich, tu t'es encore coincé les raisins là où y fallait pas. Toujours aussi glandeux, l'porte-pousseux d'poussière. Dégage ! R'tourne dans l'jeu, y'a d'la criss de «M» qui t'attend solide.  Hey Lara, qu'est-ce t'en dit, mon poussin ?

— On repasse des auditions Yana, toujours des soucis avec ces foutus «ramasse-looser.»

Il prit ses jambes à son «cou-de-zizi» et courut en direction de chez lui. Une voiture passa à sa hauteur et s'immobilisa, dans un freinage digne d'un «dernier tintin inachevé.»

— Mais, mon pauvre monsieur, que vous arrive-t-il, voilà votre main toute rognée et votre ego désagrégé… Montez, nous nous rendons immédiatement aux urgences, que de misère, que de misère. Je peux connaitre votre nom ?

— Balai, mademoiselle, mais de bonne famille. Je suis un PS4 accrédité. Et vous, si ce n'est pas indiscret ?

— Mireille, Mireille une vieille admiratrice de Frill, vous savez le «Bounty Hunter», celui qui traque cette famille de fous… les «Y» comme ils les nomment.

Mais, pensa-il, Frill ! Frill !!

— Ça me revient, il s'agit de moi. Frill sur le grill, se lamentait-il, tel un balai, tout en se soutenant le sac à couilles, vulgairement appelé scrotum et toujours en arrêt de travail.

— Mireille, la «tatatata-lenlen-tueuse» Mireille… Ouf, fait chaud ici. Quel drame, dire que quelques jours plus tôt, et j'aurais pu prétexter «la journée internationale de la femme» pour me l'envoyer. Après tout, ne suis-je pas «Balai… le super héros.»

  • Là, tu en a mis un sacré coup !

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Philippe effect betty

    effect

    • fallait pas jouer et détruire mon jardin

      · Il y a plus de 8 ans ·
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      suemai

    • il y avait longtemps que quelqu'un ne m'avait fait autant de peine. De plus, ça demeure. Je n'arrive pas à vivre de colère et à te démolir. J'espère que tu en resteras là

      · Il y a plus de 8 ans ·
      6a012876c02e5d970c019affb02dba970d 500wi

      suemai

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