Bath-upon-Tile ou Collatéral ramage

koss-ultane

               Bath-upon-tile ou Collatéral ramage

… c’est très différent… véritablement très différent. Particulier même. Si… inerte. Ah ! Jean-Paul.

_ Jean-Paul ! Hou ! Hou !

     C’est froid quand même. On dira ce que l’on veut, c’est froid. Moi qui étais habitué à voir du pays. Ouahou ! Géniale la glissade ! Propulsés par un truc à dents molles ! Ça décoiffe ! Tiens voilà un truc à dents dures… un peigne mou et un démêloir ? Ouais ! L’élévation… comme avec le sèche-cheveux ou le trampoline quand j’étais grand. Ah ! Encore une descente… plus rapide que la précédente. Oh ! C’est tout noir d’un coup.

_ Tiens ! Jean-Paul ! Eh ! C’est tout noir, hein ? Un chapeau ? Une casquette ? On n’était jamais dessous. Un bonnet alors ? Hein, Jean-Paul ?

_ ‘chais pas !

     Pffff ! L’est con Jean-Paul. Un bonnet ou alors un oreiller ?! Non, on n’est pas assez écrasé… on n’est pas écrasé du tout d’ailleurs ?! Et puis où sont tous les autres ?!

_ T’étais trois rangées un peu plus haut sur la gauche, toi, Jean-Paul ?

_ Gmumpf…

     Non, ça, c’est pas un bonnet, foi de kératine ! Et puis c’est bizarre de frémir au moindre souffle… et des deux bouts… pour la première fois de toute notre vie depuis tout à l’heure ?!

_ Merde alors ! On est là dans le tout noir alors qu’on aurait pu partir avec le C.E. en brosse organisée.

_ Ouais, voir Sétif et mourir, pouffa Jipé.

_ Oh ! La ferme, Jean-Paul ! bouda Cédric. Mou du bulbe ! Pourquoi pas zéro huit cents “allo pécie” pendant qu’il y est !?

     C’était Cédric et Jean-Paul qui, tombés sur le carrelage de la salle de bain ce matin, ont été balayés et mis à la poubelle. J’ai voulu me le cacher puis me l’avouer dès le début, il s’en est fallu d’un…

Signaler ce texte