Belleville

François Autefage

C’est la transe les amis, je vois trouble.

C’est le trop plein des heures tardives, des aubes ternes, des tignasses rêches.

Un trublion à terre, les troubles fêtes couchés

Et les timides têtards du soir sont à présent crapauds sans trac.

Sur mes chiottes à la turc, j’en ai gobé des trucs en toc.

J’ai tous mes tics en vrac, je tremble un peu ;

J’ai trop testé de talc en tige.

Mes amis trouez ce monde qui me terrifie,

Traquez ces poudres et ces liquides,

Troquez-les contre du cacao, des coquelicots, que sais-je encore…

Déposez sur ma langue des corps d’emphase, des culs d’albâtre,

Des seins d’ébène aux alarmes disponibles.

Soyez doux épargnez-moi le tac au tac.

…et ma salive se confond avec la rosée…

…et mes sens s’effraient de ces effets gracieux…

Ami je tombe, ne me regarde pas.

Cette euphorie de tâches abonde à mes paupières.

Tout ce qui se tente me touche, c’est réellement tactile.

Et je sais que je sèche peu à peu, je m’affaisse.

L’atterrissage est brutal.

Abreuvez-moi de nouveau de ces terribles trophées.

Trouvez ces trèfles à mâcher, ces mèches qui trichent et ces fumées caressantes.

…mais laissez-moi… je repars…

…je repars autre part…

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