Benjamin dans ta tronche

isa-bleue

Ecoute, p'tit con. Tu fais le grand, mais t'as encore du petit lait qui te sort du nez ! Si j'avais pas été là, ta vie aurait été misérable. Sans cesse brimé par ceux qui se disaient être tes amis, mal aimé par ta poivrote de mère, câliné par ton père trop aimant, si tu vois ce que je veux dire. Hein ? Tout seul, t'aurais fait quoi ? Et puis c'est quoi ces façons de me parler ? C'est nouveau ça !

C'est ta femme ? Mais j'en ai rien à battre de ta femme ! Et si tu la regardais mieux, tu verrais qu'elle est faible, comme toi, que si personne n'était là pour la supporter, elle finirait au fond du trou. C'est ce que tu veux ? C'est elle qui a voulu aller plus loin. J'ai fait plaisir, voilà tout ! Etre récompensé de sa loyauté en nature est plus agréable qu'un serrage de pognes. Alors t'as pas à m'exploser le tarin pour ça. Qu'est-ce que tu crois, bâtard ? Que ça va me faire mal ? Mmh. Tout au plus, je porterai mal mes lunettes durant une semaine. Et puis tiens, ça permettra à ta "femme-frangine" de voir enfin mes yeux, de se dire que finalement je te ressemble trop pour avoir le moindre intérêt. 

Tu veux te séparer de moi ? Mais qu'est-ce que tu attends ! C'est toi qui n'as jamais voulu me lâcher la grappe, même du moment où tu n'as plus eu assez d'amis pour qu'il y en ait au moins un qui veuille te démolir. Tu veux m'abandonner comme un chien sans collier attaché à un arbre ? Attends les vacances, imbécile ! D'ici là t'auras mille fois changé d'avis.

J'ai même plus envie de te parler, t'es qu'un bon à rien. Sauf... Attends, un dernier mot et après, si tu veux je me casse:

Viens là que je t'embrasse mon frère.

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