Bilan tranquille.

Christophe Hulé

Je veux finir ma vie en beauté, chacun aura relevé le paradoxe.

Quand toutes les épreuves obligées sont derrière soi, c'est le repos du guerrier, valeureux ou pas.

Le « jardin d'hiver » de qui vous savez me paraît bien triste.

La mélancolie colle aux basques et m'emmerde royalement.

Passés les devoirs, même si je suis encore dedans pour au moins cinq ans, on aspire à autre chose.

Je prétends ne pas avoir attendu d'être vieux pour en profiter.

Et je ne me plains pas, j'ai toujours eu des bonheurs dans la tête, même si la plupart de mes textes sont tristes, tout est différent de ce que l'on croit.

Je ne suis pas en train de crâner en lançant une pseudo énigme.

Qui parle des malheurs de ce monde n'est pas forcément un triste Sire.

Ceux qui voient du soleil partout sont peut-être plus à plaindre.

Être vivant, c'est aussi reconnaître que tout ne tourne pas rond. 

Je préfère les Prophètes de malheur aux autruches.

Ceux qui voient du bonheur partout vous planteront le couteau dans le dos.

Je n'ai pas peur de le dire.

Le malheur et la misère n'effraient que les minables, qui ont trop peur d'y passer à leur tour.

Les « braves gens » sont ceux qu'on oublie trop souvent.

Fais ce que dois.

Ce qu'autrefois s'appelait esclavage s'appelle hiérarchie, ou tout autre mot.

Mon fils, tu seras comme nous, ne vas pas te consumer dans des espoirs imbéciles.

Le vrais coupables sont ceux qui font croire qu'il en sera autrement, qui se disent amis du « Peuple » et qui leur ment.

Au fait, la fin des privilèges, ça date de quand ?

Signaler ce texte