Blanche-Neige
flavia
Elles sont sept rassemblées autour de l'endormie,
Sept moustaches trempées par les cris et les pleurs.
Géante parmi les nains, c'est l'une des leurs,
Et ils maudissent la pomme qui à ses côtés git.
Une infâme sorcière est cause de ce qui
Les afflige. La pomme n'était en somme qu'un leurre,
Pour cacher le poison qui infecte son cœur.
Condamnant la belle à un éternel lit.
Son crime ? Une beauté que la sorcière jalouse.
La sorcière se croyant la plus belle des épouses,
Elle fut blessée par la vérité du miroir,
Lequel de son piédestal l'a voulu déchoir.
Venant d'un baiser rétablir la justice,
Un beau chevalier la tire des abysses.
J'aime bien le style soutenu, qui s'accorde bien à l'histoire. Le conte de Blanche-Neige se prête bien à la poésie, car il est assez complexe. Si ça vous intéresse, Bruno Bettelheim a écrit quelques lignes à son sujet dans Psychanalyse des contes de fée.
· Il y a presque 11 ans ·Mylène Marle
Poussiéreux (dans le bon sens du terme) et joli ! Juste dommage pour les quelques rimes pauvres !
· Il y a presque 11 ans ·Le Suisse