Agrado

Ecoute, entends, regarde et ne l'ignore plus,

Ce mirage enchanteur des dimensions secrètes,

Quand ton dégoût essuie ces valeurs qui m'ont plu

De ces yeux, ex-amants des beautés qu'on me prête.

Les jours m'ont nuit, mais eux! Dieux de mes peurs et maîtres

Des mots _ des liens! que j'ai, sous ton aura, écrits,

Me voient tel si ce feu qui brûlait en mon être

Moquait sans fin ta haine en ce ciel que je prie.

Laisse voler mon âme en l'azur ambitieux:

Il ne s'effraie du rouge ou du rose hésitant,

De l'esprit qui traverse, en volant au milieu,

De ce songe et tes cris qui se noient dans le temps.

Trouve moi dans cet œil qui avale tes doutes,

Car en ce trou mielleux la vérité s'endort

Sur un monde amoureux dont j'ai construit la voute

En un rêve à ta gloire où tout m'exalte encore.