Bon cette fois…
Claude Van Hoeymissen
Bon, allez, je m’y remets… Allez savoir, pas d’idées, inspiration fuyante, pas le temps, pas de sujets…Que sais-je!
Mais tout à une fin, alors…On y retourne.
Et puis d’abord pourquoi écrire…Un, on s’l’demande…Qu’est-ce qui peut bien pousser un individu, à priori normal, et jeter ou même à poser délicatement sur une feuille, des mots. On parle souvent de la peur du noir… mais la peur du blanc…c’est pas mal aussi…!!!
Du blanc partout, tout autour…l’impression d’être un oeuf sur le plat attendant son toast. Et tremblant à l’approche de la lame,qui sans pitié va vous faire changer d’état…
Et encore, je ne parle pas de la pauvre crevette transformée en un espèce de chose gluante par un cuisinier chinois sadique.…On ne peut réellement imaginer ce qu’elle peut ressentir quand elle apprend que sa dernière destination sera un restaurant chinois ou thaï…La feuille blanche vous rapproche de cet état. Par son aspect lisse et vierge, on tremble quelque peu avant d’y pénétrer…tout en ayant une furieuse envie de la maculée de signes et d’encre…entre respect et besoin, il faut choisir.
Alors, c’est l’histoire d’un crayon amoureux d’un mot. Mais ce mot, il ne peut l’écrire, car quand il le grave sur la surface blanche, cela signifie pour lui, que son rôle est terminé…À ce moment là, il perd son travail, sa raison d’exister. Il était utile, vivant, et, en un instant il devient objet inanimé…Et qu’il est une âme ou pas, lui importe peu : «this is the end, my friend»
Allez l’ami « take a walk on the wild side», et passons aux choses sérieuses : «she caught the Katy» et en avant la musique des mots. Cela sera toujours mieux que de se lamenter sur les maux divers et chaque jour renouvelés…
L’autre barbu là-haut doit se gondoler quand il voit ces pauvres créatures courir dans tous les sens, pour éviter toutes les catastrophes, qu’il imagine jour après jour. Bon, en même temps, il faut le comprendre depuis le temps, il commence sérieusement à trouver le temps long. Il faut bien qu’il s’occupe. Au début, il avait essayé les cadeaux, les bienfaits, mais à la longue, il s’est lassé.…
Et alors là…idée «géniale»…il a donné le crayon à l’homme…c’est vrai qu’en premier, il a pensé à lui offrir les moyens de s’en servir, ( la main avec pouce et un cerveau)…Le cerveau vu la manière dont il s’en servait, il s’est demandé si il n’aurait pas du se contenter, de n’inventer que les légumes…Mais il y a un bon fond chez lui, et un incroyable optimisme qui lui on fait penser qu’avec cet instrument supplémentaire, l’humain ne pourrait que se bonifier.…
J'aime beaucoup tout ce qui se rapporte à notre relation à l'écriture ! Merci.
· Il y a environ 12 ans ·Une modeste contribution en pièce jointe...
Mathieu Jaegert