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BON DIMANCHE
René Kalfon
Mon frère vit à Paris. Alors hier matin, quand j'ai appris, je lui ai écrit : « J'espère que vous allez bien ». Il m'a répondu : « Nous ne faisons pas partie des victimes mais nous n'allons pas bien ». C'est peut-être pourquoi je me dis ce dimanche : « Quel que soit le nombre de victimes, le nombre de morts et de blessés, on ne pourra jamais établir le bilan définitif des personnes qui ne vont pas bien. Alors vous tous, mes parents, mes amis, j'espère que si vous faites partie de ces personnes, vous irez mieux demain.