Bon vent, mauvais vent

marivaudelle

Ô capitaine, mon capitaine, tu es libertaire
De ta bouche m'impose le silence, me fais taire
Tes mains voguent sur les flots de mes fantaisies
Je fredonne le chant des sirènes, t'emmène dans l'oubli

Par le pouvoir de ton trident, je surviens aux 40ème rugissants
Par la force de tes reins, je suis tienne, amadouée, cyclone marin
Le zéphyr parsème ton écume crée, fertilisée par notre temps
Puis je m'abandonne au ressac qui nous berce de ce tangage lent

Tout comme Ulysse j'ai fait un beau voyage, songe amoureuse
Comment oublier cette nuit aux errances iodées doucereuses
J'ouvre les yeux, m'étire, j'entrevois encore cet onirisme, rêveuse
Surprise par la douleur d'une écharde de woodwork, inquiétant

A côté de moi, ce parchemin laissé
sur lequel tu me souhaites « bon vent »…
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