Bonheur tant espéré désespère l'espoir.

arlie

Où te caches-tu, bonheur tant espéré?

Je t'effleure régulièrement du bout des doigts, le temps d'une nuit, le temps d'un rêve.
Au réveil l'errance me guette. Cette errance qui est mon plus fidèle compagnon, telle une ombre qui me poursuit, qui me convoite, qui me prend comme le ferait le plus passionné des amants.
J'espère et rien n'arrive, le désespoir a encore raison de moi. Mes journées s'assombrissent, le soleil n'est plus, jusqu'au jour où j'aperçois enfin ce rayon. Mon reflet n'est plus ombre, mon reflet est enfin visible, mais ce rayon n'est pas
celui du soleil, lumière artificielle, lumière factice, illusion, encore.
La quête du bonheur serait-elle la cause de tous mes maux? Attendre: serait-ce la solution? J'aimerais m'y résoudre.
Mais revient la nuit et ses rêves porteurs d'espoir. Un réveil, un sourire: j'ai rêvé que le Bonheur me prenait enfin dans ses bras. Je sors alors de ma chimère et l'errance m'attend une fois de plus, elle accompagnera ma journée comme à
son habitude.

Cercle sans fin: l'espérance désespère l'espoir.

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