Bonjour, je m'appelle Léna. On m'a volé ma vie.
Carole Ane Droixhe
[Quand on sort de sa rêverie, on se sentirait presque perdu. Disons que c'est ce qui m'est arrivé, en cet instant...On était en voiture, mes parents et moi. On était en route pour nos vacances, sur l'autoroute 666. On devait la suivre tout le long. Je ne suis pas superstitieuse mais le chiffre n'est pas non plus très ragoutant ! Non..? Bref. Je parlais de rêverie et de perdition ! Donc l'arrêt brutal de mon père sur une aire d'autoroute me sortit tout aussi brutalement de ma torpeur rêveuse...
"-C’est pas possible ! On peut pas rêvasser tranquille, ici ? Râlais-je contre mon père qui ne connaissait pas la douceur ni en conduite ni en rien d'autre. Et qui m’avait brutalement sortie du plus profond de mon être en se garant comme une brute.
-Tu vas pas encore m'emmerder, hein, me renvoya-t-il dans les dents, comme à son habitude."
Après notre mini scène, on sorti tous de la voiture pour aller manger dans le coin restaurant de l'aire de repos. Moi, toujours pensive, je n'avais pas réellement faim. Et quelque chose me tracassait. Je passais mon temps à essayer d'oublier cette impression d'étrangeté, de gêne, de malaise, de peur et de doute qui vivait en moi depuis ce matin. Impossible de m'en débarrasser. Cette sensation me hantait, me travaillait, me taraudait, me bouffait ma bonne humeur habituelle.
Papa avait choisi un steak-frites. Pas étonnant. L'originalité est tout aussi absente que la douceur, en lui. Je me demande vraiment ce que ma mère lui a trouvé, lorsqu'elle l'a rencontré. Il manque tellement de...tout ! Comment peut-elle vivre alors qu'il lui dévore son bonheur à coup de remarques, de critiques et d'absences ?
Maman avait choisi une salade de saison avec de la couleur. Digne d'elle. Un visage souriant malgré son monstre de mari, un corps ni fin ni épais mais musclé juste ce qu'il faut. De la couleur comme son caractère et son style vestimentaire. Douce, intense mais discrète. Trois mots qui font d'elle ce qu’elle est. Ma mère. Mon modèle.
Moi j'avais choisi comme elle. Pour grignoter un petit quelque chose afin qu'il me laisse en paix avec ma guerre intérieure. Car quand je disais que je n'avais pas faim, tout de suite retentissait le spitch de l'anorexie et de mes soit disant caprices culinaires...Je préfère qu'il me foute la paix. Je dois absolument savoir ce qui me ronge ainsi depuis le matin ! Faut que je sache d'où me vient cette impression. Je la prends très au sérieux car je me connais : J'ai des intuitions assez puissantes et elles sont très rarement fausses. Presque comme des visions du futur. Sauf que j'avance presque toujours aveuglément. Et me trompe souvent. Impossible de ne pas passer par l'étape devinettes et analyse de l'intuition. Généralement elles se font dans mes rêves. Ils sont toujours très flous, indéchiffrables au premier abord. Le réveil se fait chaque fois en sueur, la peur au ventre, l'incompréhension en guise de visage nocturne. Ces rêves-intuitions me laissent une impression terriblement puissante en moi. Je ne peux m'en débarrasser. Je n'essaie même plus, maintenant. J'ai bien compris que c'était injouable ! Alors je me mets chaque fois en quête de ce que signifient ces rêves. Et celui-ci me fait bien plus peur que tous ceux que j'ai déjà pu avoir par le passé...J'ai rêvé d'un ensemble de scènes qui se sont enchaînées très vites, les unes après les autres. Tout a commencé avec une bande rouge sang. Un hurlement à suivit. Un hurlement féminin. Il me déchire le cœur chaque fois qu'il pénètre mon âme lorsque j'y repense...Une lumière furtive apparaît et me permet de voir dans l'entrebâillement d'une porte le dos d'une femme qui se remaquille dans des WC publics. Puis le compteur d'une voiture. Qui ressemble à celui de la nôtre. Un grognement presque animal, une rage, une colère puissante, impossible à calmer. Elle grondait tout autour de moi, je ne savais pas d'où elle provenait, de qui elle provenait. Je me souviens avoir ressenti ceci dans le rêve, je l'ai ressenti comme si j'étais la personne qui le ressentait vraiment. Et je me suis vue. Adossée à un mur, blottie en boule, probablement en train de pleurer. Je me souviens du sentiment de perte, d'intense douleur et de détresse que j'ai ressenti à ce moment, juste avant que je ne me réveille en crachant un "putain" empreint de tous ces sentiments puissants et contradictoires qui m'avaient hantée durant ce rêve...
"-Fini ta salade ! Cracha mon père. Je ne paye pas pour que ça finisse à la poubelle.
-Si elle n'a plus faim, elle ne va pas se forcer, tu sais que ça la rendra malade et quelle vomira...dit ma mère pour me défendre.
-Je vais la finir, me rendre malade et te vomir dessus, comme ça, ça ne finira pas à la poubelle mais sur ton visage. A toi d'en faire ce que tu veux, ensuite. J'suis sure que tu sauras en faire bon usage pour pas gâcher, hein papa ? Dis-je avec une infinie colère contre mon père."
Je ne sais pas ce qui m'a pris. Quelque chose grondait en moi. Quelque chose qui prenait de l'ampleur à chaque instant qui s'écoulait. Ma tête bourdonnait de sentiments violents, haineux envers lui. Je me sentais de plus en plus bizarre…Mes mains tremblaient de rage, de violence contenue, mon visage se tirait en des traits bien plus durs que ceux me caractérisant d’habitude.
" -Ne me parle pas sur ce ton, ne me parle pas comme ça ou je vais te le faire payer, petite conne ! On ne manque pas de respect à son père, t'as pigé ? Gronda-t-il, le regard perçant, les mains nerveuses. "
Je sentais son envie de me frapper, de se défouler sur moi. Mais je ne me laisserais pas faire. Cette fois-ci je lui ferais payer sa dureté, sa haine envers moi, son comportement cruel envers ma mère (il ne lui parle jamais sur un ton d’égal à égale, la trompe délibérément et trouve ça normal, l’insulte et la maltraite), je lui ferais payer de détruire notre bonheur. La colère continuait de s’insinuer dans mes veines…Elle prenait de plus en plus de place en moi, m’insufflait une force considérable comme si elle prenait possession de mon corps, de mes sentiments. Mes mains ne demandaient qu’à le frapper avec une violence inimaginable ! Elles tremblaient de plus en plus, j’avais du mal à me contenir…Je le déteste tellement !
" -Tu vas bien Léna ? Demanda ma mère avec un vacillement dans la voix. Tu trembles…Tu devrais aller aux WC pour te mettre un peu d’eau sur le visage…
-Arrête de prendre sa défense, bon sang ! Se récria mon père, qu’est-ce qu’on en a à foutre qu’elle tremble, hein ? Elle nous fait chier avec ses envies de chieuse, ses caprices à la con et toi tu es toujours de son côté ! Prend un peu ma défense, ce serait pas mal ! J’suis ton mari, merde !
-Tu as raison, maman, dis-je à voix basse, le timbre tremblant de rage, la tête penchée en avant, je vais aller me passer un peu d’eau sur le visage, si je ne me calme pas, je pourrais bien avoir envie de lui jeter la carafe d’eau à la gueule, histoire de lui calmer sa fierté de merde. Lui montrer que c’est pas parce qu’on est une femme qu’on ferme notre gueule et qu’on laisse faire."
Je me levais et partis en direction des toilettes. J’avais besoin de calmer mes envies de folies destructrices. Il ne m’avait jamais aimée, il n’avait jamais aimé ma mère. Il s’est toujours servit de nous. J’en suis certaine. Depuis des années je l’observe de près, je fouille ses affaires. Il cache bien son jeu, il se débarrasse de tout ce qui pourrait nous mettre la puce à l’oreille. Il nous croit assez naïves pour se douter de rien. Mais on dirait bien qu’il se trompe. Plusieurs fois j’ai trouvé des papiers suspects et étranges dans les tiroirs de son bureau que je fouille très souvent en son absence. Je ne sais pas ce qu’ils signifient, ce sont des tableaux de chiffres et de noms étrangers. Des noms d’Europe de l’Est. J’ai beau chercher, me tirailler l’esprit, me servir de mes intuitions et de mes rêves pour comprendre, je ne trouve pas de réponse…Quelque chose s’est, en tous cas, imposé à moi, il y a quelques semaines : J’ai la terrible sensation que nous lui servons juste de couverture, ma mère et moi. Je n’ai aucune preuve, aucune chose ne serais-ce qu’infime qui pourrait me permettre ce jugement, rien ! Mais mon intuition me dit que c’est le cas. Et c’est à partir du moment où j’ai accepté cette idée imposée en moi furtivement que j’ai décidé de le surveiller, de fouiller ses affaires et d’essayer de comprendre ce que nous ne voyions pas, ma mère et moi.
L’eau sur mon visage ne fit pas diminuer les rougeurs de celui-ci ni ma terrible colère mais elle fit du bien à mes traits qui étaient tendus jusqu’à présent et je me sentis à nouveau capable de garder un certain contrôle de moi. Tant mieux. On ne peut pas agir lorsqu’on est incontrôlable, et je dois agir, je dois savoir ce que signifie ce rêve et je dois savoir s’il est réellement lié aux doutes que j’ai sur mon père…Encore une fois, mon instinct me dicte quelque chose ; il me dicte que le rêve et mes doutes ont un lien. Mais lequel ? Comment savoir sans me faire attraper ? Comment savoir sans que ma mère ne paye pour moi si jamais il se passe quelque chose d’anormal ?
Tous ces tiraillements que ma tête crée en réfléchissant sans cesse depuis ce matin m’ont donné une migraine affreuse. Je sors un comprimé de mon sac à main et l’avale. J’en prends un second dans la foulée. Je prie pour que ma migraine m’abandonne. Je me regarde dans le miroir et voit un regard perçant, dur me scruter et un visage aux traits tendus. Je souffle un bon coup et décide d’aller faire un tour dehors, loin du coin restaurant, le temps de me calmer réellement. Peut-être que j’arriverais mieux à réfléchir, aussi…Si seulement !
" -On se reprend, me dis-je à moi-même en me regardant dans la glace. Tu te calme, tu continues de réfléchir, tout en faisant croire que tu ne fais que rêvasser à ce monstre. Il y a bien moyen de savoir ce qu’il cache ! "
Je passe à nouveau de l’eau sur mon visage, me recoiffe et sèche mes mains. Je sors des WC et va faire un petit tour dans le magasin de souvenirs, bien trop peu pressée de retrouver la table familiale. Pendant près d’une demi-heure je traine dans un coin de la boutique de souvenirs de l’aire de repos, tout en réfléchissant. Puis je finis par me décider à revenir vers mes parents. Lorsque j’arrive à la table, je ne vois personne…
" -Merde, mais où ils sont ? Râlais-je. Je décide d’aller vérifier si la voiture est toujours là, de peur que mon père ait fait une crasse. Elle n’est plus là. Bon sang !"
Je décide d’appeler ma mère sur son portable tout en courant partout pour regarder si je ne la trouve pas quelque part. La sonnerie retenti longtemps et juste avant que le répondeur ne s’enclenche… :
" -Léna, tu es où ?! demanda nerveusement ma mère, essoufflée.
-Je suis devant la boutique de souvenirs, je vous cherche partout, toi et papa ! Pourquoi la voiture n’est plus là, vous êtes où ?!
-Comment ? répondit-elle, visiblement surprise. Attend, j’arrive, ne bouge pas ma chérie. "
J’attendis très peu de temps puis la vit arriver en courant. Elle était rouge, les yeux brillaient de peur, le souffle était saccadé. Immédiatement elle me serra très fort contre elle, comme si elle avait peur que je disparaisse.
"-Tu étais où, je te cherchais ! Tu as mis du temps à revenir des WC ! C’est long pour juste se mouiller le visage, tu m’as fait peur !
-Mais maman, je suis partie toutes justes trente minutes…
-Bien sûr que non ! Tu es sortie de table il y a une heure, Léna ! Je t’ai cherché partout !
-Mince je pensais pas que c’était autant de temps…Excuse, maman, je m’en suis pas du tout rendu compte. J’essayais de me calmer ! Et pourquoi la voiture est plus là ? Il est où, lui ?
-Mais normalement il devait nous attendre à la voiture, Léna ! Quand j’ai décidé de partir te chercher pour repartir, il a dit qu’il nous attendait à la voiture.
-Bah c’est faux car j’ai cherché partout, elle est plus là la bagnole ! Putain, je sais pas ce qu’il a encore fait ce…Ah ! Il me rend folle ! Je le déteste, maman ! Il a rien à faire avec nous, c’est juste un connard qui profite de toi ! Tu mérites mieux ! JE LE HAIS !
-Calme-toi, dis ma mère en prenant ma main, il est surement quelque part ! Ne t’affole pas et calme-toi. C’est ton père, tu ne peux pas le détester…
-Bien sur que si je peux, la preuve ! C’est un monstre, maman. Mais t’as raison, il est surement quelque part, autant aller le chercher."
On le chercha pendant un bon moment. Le temps se défilait sous mes pieds, je peinais à garder l’équilibre car plus il se déroulait, plus je me sentais happée par l’idée qu’il s’était enfui, nous abandonnant ici. Je ne pensais plus à rien, j’étais simplement guidée par la colère, la peur et surtout la terreur de ce qui pourrait suivre. Rien d’autre ne se passait en moi. Je n’étais plus qu’un enchaînement de sentiments violents, intenses qui me coupaient la respiration. Mon souffle était saccadé, court et terrifié. On le trouvait toujours pas. On demanda de l’aide à un couple de retraités pour chercher la voiture. Ils ne la trouvèrent pas non plus…Alors, j’avais raison, c’est ça ? Pourquoi mon instinct ne me trompait pas, pour une fois ? Mon père était vraiment partit sans nous ? Mais pourquoi ?
Une liste de noms et de chiffres…Un homme dur, méchant, violent, souvent absent de la maison familiale sans aucune excuse valable à servir à son retour. Un bureau fermé le plus souvent à clef (j’arrive à y rentrer lorsqu’il n’est pas là car il avait perdu sa clef, un jour, je l’ai retrouvée et j’en ai fait faire un double en cachette, avant de la lui rendre innocement, pour pouvoir savoir ce qu’il cache tellement précieusement…), des secrets…je serais aveugle si je ne voyais pas qu’il y avait anguille sous roche ! Mais il manque encore trop de choses pour savoir ce qui se trame. Je suis encore bien trop aveugle face à ce qui se déroule en partie sous mes yeux estropiés. Ma colère me guide. Mais impossible de savoir si c’est sur le bon chemin. Si je vais finir par découvrir les secrets de mon père. Cela me rend dingue d'avoir des indices mis de ne rien savoir réellement. Je me torture l'esprit tout en cherchant mon père partout avec ma mère qui est encore plus terrifiée que moi mais qui se montre courageuse en le cachant tant quelle le peu pour me préserver. Elle est si forte mais si soumise...
On continuait à chercher désespérément, n'accepteant encore pas la possibilité qu'il nous ait délaissées ici, seules. On tentait de se rassurer l'une l'autre pour continuer à tenir debout, continuer à croire que...à espérer que...Mais non. Toujours pas de Tim Ambrozy. Un nom des pays de l'est. Comme sa liste de noms et de chiffres retrouvée dans son bureau. Oui. Un simple nom mais une histoire complexe, cachée, une femme et une jeune fille au milieu de tout ça, les yeux aveugles de ce qu'il se passe, terrorisées à l'idée d'avoir vraiment été délaissées par leur mari et père. Un départ en vacances qui devait être à prioris normal, simple avec des disputes entre le père et la fille qui se haissent mutuellement mais des vacances quand même.
Je réfléchissait trop, je me surestimait, j'utilisais trop mes capacités de réflexion, mes sentiments, mon corps pour comprendre et le retrouver...Puis tout se déchaîna autour de moi. Tout. Les couleurs des habits d’été des gens défilaient à toute vitesse, l’affolement m’avait en partie dérobée à la terreur, ils se partageaient mon corps, me rendant encore plus faible. D évorant hâtivement mes dernières forces, déjà peu engagée au vu du peu que j'ai mangé depuis le matin. Je continuais de voir les couleurs défiler, de plus en plus vite…Pourquoi tourner ainsi ? Arrêtez-vous, calmez-vous, vous n’avez pas de père qui disparait, vous…Maman…Sa main moite dans la mienne me semblait terriblement loin de moi, même si elles se touchaient toujours. Plus rien ne tient droit, plus rien ne reste en place, j’ai l’impression de tourner de plus en plus vite tout en restant scotchée au sol, les pieds pesant des tonnes. Et ma tête…La migraine avait refait surface, elle me tambourinait dessus tel une masse s’acharnant sur un objet. La colère se faisait dépasser par mon manque croissant d'énergie. Mon corps pesait de plus en plus lourd, il me tirait vers le sol. Je croyais m’enfonçer dans celui-ci comme dans un bain, oui un délicieux bain bouillonnant, envahi par la mousse délicieusement colorée et parfumée…Je me laisse tomber dedans, un peu de repos ne fait pas de mal...Ferme les yeux, Léna, le calme va t’envahir, calmer tes muscles tendus. Oui voilà ferme-les…]
ARTICULATION :
1°/ Le voyage commence, autoroute 666. Léna, Mme et Mr Ambrozy sont en voiture et décident de s'arreter sur une aire d'autoroute pour se reposer un peu et manger avant de reprendre leur chemin. Léna et Mr Ambrzy n'ont aucune entente entre eux. Tout les oppose et on le voit très vite. Une dispute éclate et Léna se réfugie ailleurs pour se calmer, lorsquelle revient une surprise de très mauvais goût l'attend.
2°/ Léna s'éveille dans un lit au matelas fin, dans une pièce simple et exiguë. Elle s'est évanouie, trop d'émotion l'a submergée. On découvre les pensées de sa mère, puis à nouveau celles de Léna. Une enquête de police a été ouverte. Et apprend des choses horribles aux deux femmes. Le père-mari était un escroc endetté qui a tout vendu pour se libérer de ses dettes, au dépend de sa famille.
3°/ Les deux femmes se sont trouvé un refuge en la maison de la grand-lère de Léna, en attendant de se trouver un appartement. L'enquête continue sur Mr Ambrozy et ses arnaques. Rien n'avance. La rentrée arrive bientôt. Léna se perd dans des sorties alcoolisées et dans un régime draconien tandis que sa mère ne se doute de rien tant elle est occupée à se reconstruire une vie, à chercher un nouveau job dans la région où vit sa mère et un appartement pour elle et sa fille.
4°/ Léna a dû reprendre le chemin du lycée, la terminale l'attend ! Un nouveau lycée, une nouvelle région, une nouvelle vie peuplée de démons pas si vieux que ça...Mme Ambrozy tente de retrouver une vie normale, sans la tyrannie de son mari. L'enquête continue d'avancer dans un épais brouillard, laissant les deux femmes perplexe mais soulagées de pouvoir vivre normalement, malgré tout.
5°/ Un rebondissement arrive. Le père réapparait ! La mère et la fille sont dépassées par les évennements et la mère manque de tomber dans le panneau !
6°/ La police a attrapé le suspect et les interrogatoires démarrent...Les deux femmes vivent dans la peur que le tribunal décide de la relacher au moment du passage en cours qui arrive à grand pas.
7°/ Le tribunal a ouvert ses portes pour cette sordide affaire. Mme et Melle Ambrozy participent au témoignages. Beaucoup de secrets sont soulevés...
8°/ Léna supporte de plus en plus mal les révélations et se défonce sans plus aucune limite. Sa mère s'en rend compte et intervient avec l'aide d'un charmant garçon...
9°/ Le droit chemin retombe sous les pieds de Léna. Elle entame une romance.
10°/ La sentence tombe...Quelle est-elle ? Que vont devenir les deux jeunes femmes ?