Bonjour les huitres

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C’est une ancienne huitre qui vous parle. Eh oui ! Je parle maintenant que je n’ai plus peur d’avaler du sable à chaque fois que je communique mes émotions.

Moi aussi, du temps où j’étais huitre, je m’ouvrais en espérant recevoir autant que tout cet oxygène de vie que je dispensais. Et chaque fois je finissais  coquillage sur une plage de désolation.

Puis j’attendais que la mer me reprenne pour reconstruire ma vitalité et offrir une fois encore la perle de ma naïveté.

Et chaque fois, c’était toujours pareil, mes aspirations étaient déçues. J’éclatais en mille morceaux sous la pression de la désillusion.

Mais bon dieu que j’étais tenace…

Puis un jour, comme ça, dans l’accumulation de ces coups du destin, une transformation s’est opérée. J’étais arrivé au bout des peines dont j’avais besoin, pour comprendre mon devoir autonome d’affirmation.

Pour apprendre à m’aimer intensément afin d’éveiller le véritable amour, celui qui donne la joie au cœur et rayonne jusqu’au cœur de l’humanité pour me revenir épuré du doute.

Allez les huitres, ouvrez-vous ! Je sais, parfois ça fait mal, mais mieux vaut souffrir une année entière qu’une année diluée sur toute sa vie.

Allez les huitres, ouvrez-vous ! Il y a plein de bonheur derrière les châteaux de sable.

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