BONJOUR PARIS d'un célibataire
Nestor Barth
De passage à Paris, le taxi auquel j'ai demandé de me trouver un hôtel, m'a amené à l'Hôtel à Saint Germain des prés, Rue des Beaux Arts. Sans regret.
Le directeur de l'Hôtel me convie à la visite :
Cette ancienne maison du 19 ° siècle fut rehaussée de six étages et devint un luxueux hôtel directoire puis l'Hôtel d'Alsace, avant de devenir le luxueux boutique-hôtel d'aujourd'hui.
Une vingtaine de chambres et suites, chacune avec sa propre personnalité, décorée autour d'un thème.
L'Hôtel offre non seulement des fresques peintes à la main, des rideaux de taffetas et de soie, des dessins de Jean Cocteau, mais aussi une multitude d'antiquités dans une ambiance opulente.
Je suis ébahi d'admiration mais je n'imaginais pas visiter Paris et tous les instants et lieux mythiques qui font sa gloire.
Oscar Wilde occupait la chambre 16. Sorti fraichement de prison anglaise, il y termina ses jours en composant son dernier ouvrage : La ballade de la Geôle de Reading. Sa personnalité hante les Deux Magots, Lipp et le Procope qui abrite les débats visionnaires des philosophes des Lumières.
Mistinguett adorait la chambre 36 Art Déco avec son lit à miroirs et la coiffeuse en glace à horloge. Partenaire de Maurice Chevalier et star des Folies-Bergère, du Casino de Paris, du Ba-Ta-Clan, elle fait revivre en moi des ritournelles immortelles.
L'écrivain argentin Jorge Luis Borgès, Marlon Brando pendant le tournage du Dernier Tango à Paris et bien d'autres célébrités hantent toujours ce célèbre Hôtel qui fait honneur aux légendaires lieux festifs parisiens.
édité, et adressé le 3 Octobre 2013
· Il y a environ 11 ans ·Nestor Barth
il est restrictif du fait du nombre de signes imposé, mais le coeur y est
· Il y a environ 11 ans ·Nestor Barth