Borgne
Anaïs Gribaldi
- Je suis la vierge, la sainte,
la jacinthe de tes nuits.
Un cri, un désespoir, j' en rage dans la cage !
Ton oeil béant me déchicte.
Je le vomi ton avenir, j' veux pas mourir !
Punk déchu, borgne, araignée,
t' as débarqué.
- Rencontre incandescente, tu m'as désiré,
caprice de sorcière
sur chemin accidenté de rocailles écartelées.
- Lassée, prise aux laceaux de tes méfaits
je ronge mes derniers os, cabot !
Borgne aux yeux de tempêtes
tu m'accidentes,
je te les mange tes sourires, tes souvenirs !
- Je retourne ma veste et je te lègue les restes.
- Maitrises tes chevaux, ton cœur est un cowboy,
tes bras des lassos.
Pirate insoutenable, à genoux, je ne serai plus sage.
Je suis ton gage, pas un mirage, ha ha !
Debout ! Tu t' es trop amusé !
- Amaré aux abords de tes pensées
sournoises et torturées,
J' te dis :
Finis moi ou achève toi !
Saint bordel que tu es !
Je ne viendrais pas te chercher
Quand les loups t' auront dévorée saletée !
- Effleurements insurgés, chute ultime, enlacements refoulés.
Borgne aux yeux de tempêtes tu m'accidentes.
Je te les mange tes sourires et tes souvenirs.
Borgne aux yeux de tempêtes, tu m'accidentes.
Je te les mange tes sourires et tes souvenirs !