Bye-bye l'ange

Abdou Diagne

Vole, mon ange...

Un sanglot s’est éteint, un voyage sans retour

Sur la rive étroite de son destin

Un pleur lointain d’un cœur, son énergie

S’est acheminé sur la route sans lendemain

Et elle, elle regarde sa tristesse

Qui s'alimente d'un film de toute une vie

Quand assis devant une télé, le théâtre de la vie

Elle courtise la veule arrogance

D'une mondanité passive et sans haine

Un sanglot s’est dilué, dans le crachin de la saison des pluies

Dans cette neuve année où les vœux sont tels des sacerdoces

Qui amusent les foules à l’aide de sourires et de liberté

Où roucoule infime, le plaisir d’exister, de se voir un lendemain meilleur.

Un pleur malsain a disparu au coin d’une rue, sur le lit d’un hôpital

Lorsqu’elle arpentait un douloureux ennui

Qui s’évanouit lorsqu’elle amarrait

Sur l’îlot de son éphémère félicité

O Sanglot

O Pleur

Elle sourit au nouveau monde

Comme une gamine

Ravie de croire au nouveau monde

Laissant derrière elle, son ombre, jamais seul dans ce pauvre monde.

Quand Dieu efface, c'est qu'il s'apprête à écrire. Mourir n’est guère disparaitre, mais changer. Si Dieu nous prend Mame Anta FAYE c’est pour faire d'elle l’étoile de notre espérance et de notre firmament. Et quand la nostalgie nous gagnera, nous n’aurons qu’à lever la tête et nous apercevrons l’Etoile…Condoléances à toute sa famille.


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