Candeur Vespérale.
riton
Concours de la plus petite nouvelle.
Le soleil crachait son dernier sang à l’horizon.
Les ombres déjà, s’installaient au bord du lac, revêtaient sans un bruit leur habit de silence. Bien qu’il eût fallu monter le campement au plus vite, je n’avais de cesse de me retourner pour scruter la sente sauvage bordant la rivière.
Il ne me restait d’elle que le souvenir émeraude de son regard et les mots tranchant qu’elle avait susurré à mon oreille avant de disparaître.
«Crépuscule du septième jour, lieu de notre premier baiser, si je ne viens pas, oublie-moi à jamais.»
Nuage de poussière dans le couchant.
Espoir.
Trop de décor pour une nouvelle courte ; faut aller à l'essentiel. Même si la manière de le décrire est sympa, c'est disproportionné pour l'exercice. La seule phrase : «Crépuscule du septième jour, lieu de notre premier baiser, si je ne viens pas, oublie-moi à jamais.», suivie d'une autre phrase plus impressionniste encore sur le décor, là ça aurait suffi.
· Il y a presque 11 ans ·raphaeld