CANNIBAL VEGETAL

Philippe Larue

C'est CAEN,sur le Cargo des voyages sentimentaux

C'est LORIENT, express des complicités sentimentales

C'est PARIS, hyène des bulles d'oxygènes florales...

Ouain...Ouain..;fut mon premier cri. Mon premier cri lorsque l'oxygène rempli mes petits poumons. Ouain...Ouain...fut son premier cri. Son premier cri à ma petite soeur. Frère et Soeur nous étions à respirer cet air dont on nous avaient tant parlé et fait d'éloge. "Vous allez sur la planète bleue où tant de couleurs vont s'exprimer dans votre etre"!

Evidemment, présenté ainsi, cela semblait merveilleux. et puis, est arrivé les lacs supérieur de Boulogne, Vincennes les étalons qui cotoient les parisiennes d'or, Mini Clovis aux arènes de Lutèce, le parc de musical de Bercy où j'ai appris mes premières gammes mentales, les Buttes Chaumont, la première escapade hors des frontières au Jardin du Luxembourg! Il y a aussi les grandes peluches du Jardin des Plantes qui nous faisaient rires et pleurer de les voir ainsi! Et le grand champ sans trèfles d'Eiffel rempli d'Elfes amoureuses qui portaient chances à nos premiers émois! N'oublions pas le parc des petits Einstein qui nous faisait grandir plus que rétrécir!

Et là, notre vie a commencée à se transformer. Nous pensions à cette époque que nous étions les futurs champions bolides prodiges. Mais ce fut un désenchantement.  Le bleu avait disparu pour laisser place à des gaz caloriques en poisons. H2O nous avait oublié et CO2 était venu. Il était loin d'etre un Apollon, bien que plombé et cadmiumé. Loin d'etre une fragance parisienne, des nez tant convoités qui habillent l'esthétisme des Miss France. Il nous étaient difficiles de nous exprimer et de dire que Paris est parfumé par les belles parisiennes. Faire sourires les pots d'échappements n'a pas d'élégances. Meme du haut de nos six mois, nos sourires faisaient rougir les belles jambes des parisiennes. Nous étions addictes des beautés que nous découvrions.

Mais les blouses blanches ont commencées. Et elles ne nous excitaient pas, bien que des années plus tard, Docteur Fantasme devriendrait un ami. Nous avons découvert les indéscentes féminines parisiennes: angines, pneumonies, grippes, bronchites...rien d'Angélique!

Après avoir tant rougi mes joues à gorges déployées par les fumées, j'ai commencé à apprécier de faire rougir les zygomatiques des jeunes parisiennes, puis les deux massifs musculo-adipeux proéminants des fières parisiennes. J'avais trouvé une aubade. Nous avons commencés à exprimer nos doigtés et avoir une maitrise des touches musicales.

L'Amour devenait pianissimo et cressendo. Nous étions vibrato et trémolo, deux rigolettos des nuits parisiennes qui permettaient des silences tant convoités des roulottes. L'éclectique des musiques des Déesses entraient dans la danse. Les belles architectures accueillaient les Muses poétiques et coquines que le Parnasse de la beauté parisienne a amusé. Elles sentaient les laits de chèvrefzuilles, l'éloge de la rose, les baumes aphrodisiaques du calendua qui jalousaient les perles de Bratislava.

Et cette beauté parisienne, ces beautés françaises sont polluées par une inconsidération du manque d'oxygène. Le CO2 apportent désolations et tensions alors que l'oxygène émerveille les belles zones érogènes parisiennes. Combien de beautés culturelles ont les saveurs exotiques de la vanille, des atolls gastronomiques et des bulles du jacuzzi qui excitent les zizis?

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur les belles parisiennes si vous apportez de l'oxygène dans leurs gènes, des rires sur les points d'acupuncture érogènes, la peinturepoétique de leurs yeux, les spasmes cinématographiques qui leurs sculptent leurs tendres ventres de sourires et d'émotions sur leurs Angélus!

Laissez les sourires reverdirent à Paris!

Et évitez les désordres d'un cannibalisme végétal!

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