Casserolades.
Christophe Hulé
Les casseroles ont laissé la place aux casseurs, des « jeunes » de France ou d'ailleurs, bien aguerris.
Les toutous gentillets suivent les consignes, « bon enfant » comme on répète ad nauseam.
A qui profite le crime ? Là est la question.
Chacun s'accorde pour dire qu'il y a les violences et les revendications légitimes.
Pour l'audimat et les échos, il se pourrait fort que les gouvernants l'emportent.
La Démocratie et l'État de Droit ont bon dos.
Cette engeance sera toujours au rendez-vous.
On immole par le feu qui n'est qu'un soldat.
Pavés ou cocktails Molotov, on s'attaque aux exécutants dont le niveau de vie est pareil à celui des masses en colère.
Je ne suis ni pro ni anti flics, je constate que l'arnaque fonctionne toujours.
Quitte à choquer, on lâche les chiens pour perpétuer les inégalités qu'il ne faut surtout pas abolir.
L'Histoire n'a pas attendu Macron, sans vouloir ici prendre partie, reconnaissons qu'il y a eu bien pire.
La vraie question est de rembourser la dette, de ce gouvernement et de tous ceux qui ont précédés.
Que les agences abaissent la note « comme la Reine dans Alice », comme les particuliers, c'est la spirale infernale : plus on s'endette, plus on s'endette.
Pour l'anecdote, on a quand même tourné la page de Castaner et Lallement, enfin pour l'anecdote.
Je pense ici à ces pays où l'on tire à balles réelles, et pourquoi donc Nom de Dieu !
Tous ces ultras ne sont pas assez cons pour s'aventurer sur ces terrains.
Ne dit-on pas « le ventre mou » ?
Si le syndicalisme était plus fort en France, et ce au quotidien, on n'en serait pas là.
On ne fait appel aux élus locaux ou aux partenaires sociaux que quand la maison brûle.
Le monde entier s'étonne que la France semble piétiner le droit du peuple.
Il sera bien difficile de donner des leçons au monde entier, avec arrogance peut-être.
Le pays des Lumières, de la Révolution et des Droits de l'Homme, entre autres évidemment, et présenté dans les médias, surtout amerloquains, comme étant en guerre civile permanente.
Comme dans « le mentir-vrai » d'Aragon au bon vieux temps de l'occupation.
Mais c'est un temps révolu, le vieux couple France Allemagne essaie de concilier les ex 27, laissons ici les anglishs se dépêtrer, c'est un couple complémentaire, un euphémisme pour dire pas du tout assorti.
Les cigales et les fourmis.
Mais on pourrait en dire tant sur ce sujet, de la crise de 2008, de l'immigration, du COVID, on voit souvent, mais pas toujours, le même camp morfler.
Que les complotistes comparent l'occupation des périodes sombres et ce qui persiste aujourd'hui : les comités de quartier en Chine, et en Russie, même si c'est du Kafka sous le manteau, avec le poison en prime.
On ne torture plus en Espagne, plus de Stasi, et la liste serait longue, l'Europe c'est ça aussi.
C'est vrai que tout va mal en France, mais on a pas mis le peuple sous perfusion, comme en Grèce, en Espagne ou en Irlande.
Je radote je sais, il y aurait tant à dire sur ces sujets, mais j'y reviendrai.
Si on pouvait taper sur les casseroles que l'on traîne, la musique des astres deviendrait inaudible.
Avec les casseroles on fait tout même à poil sans parler du wokisme !
· Il y a plus d'un an ·yl5
Le wokisme, une belle connerie.
· Il y a plus d'un an ·Si on manifeste à poil, la casserole protège les euh ... et permet de dévier les projectiles.
Christophe Hulé
Non tu ne radotes pas. C'est bien d'avoir un esprit critique. En Italie le peuple proteste avec des casseroles contre la hausse des prix. ça me plaît qu'on se serve d'un ustensile si familier, si symbolique en même temps. Casserole: une part de notre bonheur ou de notre moral dépend de ce qu'on y met dedans. C'est simpliste mais c'est pas faux.
· Il y a plus d'un an ·aile68
Les casseroles ne sont pas un refus de communiquer, comme l'a soutenu Macron dans une Nième provocation, mais le résultat d'un très (trop) long dialogue de sourds, le sourd étant le susdit qui s'est fait bien discret jusqu'au 49.3.
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé