Ce jour là.

Ce jour-là.

Je souffle des « Je t'aime » aux étoiles, pour que tu les entendes. J'aimerais toucher du bout des doigts le ciel pour caresser la fraicheur des cieux. Alors je tends la main, me mets sur les pointes des pieds, saute. Rien n'y fait, je n'arriverais pas à te rejoindre. Mais comme une acharnée je grimpe sur un arbre, mais voilà je dégringole, face la première. Le sol est râpeux, il a perdu de sa jeunesse, un peu comme moi allongée sanglante. Ma tête a cogné fort et mon visage est couvert d'ondées pourpres. Je crois que je vais finalement réussir.

À te rejoindre. Ce jour-là.