ce que j'ai ressenti

ephemere11

il y a des sensations plus fortes que d'autres

En regardant à la fenêtre, ce soir là, j'ai ressenti quelque chose de plus étrange. J'avais vue sur la ville. Fourmillante et scintillante. Silencieuse et douce. L'univers autour était d'un calme plat, voir menacant. La nuit noire mais étoilée. La nuit bercante et bercée. La nuit dans toute sa splendeur. L'inconnu, l'obscurité, la fraicheur. Puis les discutions tardives. Avoir vue sur le monde permet une remise en question. Sur soi-même, sur les autres, sur tout ce qui nous entoure. Le silence permet de mettre le bruit en soi, la pénombre pemet d'allumer toutes les lumières de notre âme. En regardant devant soi, le plus loin possible, en voyant la terre s'offrir à nous, se mettre à nue, tout devient différent. C'est un mélange de peur, de nostalgie de tristesse puis de joie extrème puisque c'est beau, c'est jouissant, au limite de l'apogée. Il est dur d'exprimer un seul sentiment qui fait ressentir, justement, toutes sortes de sentiments. Tous plus extrèmes les uns que les autres. C'est comme si on renaissait, comme si l'on pouvait se sentir vivant et bien vivant. Comme si on avait trouvé la place, la place qu'il nous fallait, où l'on n'est ni de trop, ni de pas assez. Juste comme il faut, à l'endroit qu'il faut. Et il est rare de ressentir ce bien-être là, heureux et libre à la fois. Parce que, au final, le secret c'est la liberté. De pensée, d'expression, la liberté d'être soi. Et en se retrouvant face au vide, enfin face à toute la beauté du monde, la liberté prend tous son sens. Avec ses envies de voyages, d'escapades, de virées nocturnes. Prendre un bon bol d'air, respirer à nouveau, respirer la sagesse et la vertue. Faire et créer ce que bon nous semble: sortir à pas d'heure, boire, manger, vomir, rester au coin du feu, se baigner, dormir, courir, écouter et se regarder vivre. C'est fou qu'en regardant un seul paysage, une simple horizon, on puisse se multiplier de la sorte et ressentir, ressentir de l'amour. Mais pas cet amour qui tue, simplement l'amour du beau et de la simplicité. Ah, la douceur et le souffle du vent. Les étoiles fixes et filantes. Les voeux, les promesses, les conseils. Tout ce qui fait que nous sommes nous. Et c'est comme ça qu'on apprend à connaitre l'autre. A decouvrir l'autre, car en chaque personne qu'on se donne la chance de connaitre on apprend la vie. Une autre facette et une autre perception. Et il suffit de rencontrer quelqu'un qui nous ressemble un peu plus que les autres, qui est un peu plus spécial que les autres pour se découvrir soi-même. Et je pense que c'est le plus beau cadeau. Apprendre sur soi à travers l'autre. Laisser couler ses ressentis. Se laisser aller.

  • une écriture très fluide et sensuel de l'âme , de la ville, à l'apogée du regard. juste cette remarque c'est jouissant est inexact. C'est jouissif oui.

    · Il y a environ 10 ans ·
    Bbjeune021redimensionne

    elisabetha

  • " Et il suffit de rencontrer quelqu'un qui nous ressemble un peu plus que les autres, qui est un peu plus spécial que les autres pour se découvrir soi-même. "
    La phrase qui m'a le plus parlé dans tout le texte; c'est très joli et la pure vérité :)

    · Il y a environ 10 ans ·
    Cat

    dreamcatcher

    • C'est vrai que l'on ne se rend pas forcément compte de ce que nous apporte les autres
      merci :)

      · Il y a environ 10 ans ·
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      ephemere11

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