Cents Destins

ikonklast

A l’ombre de la  plus grande poubelle du monde cent visages aussi cruciaux les uns que les autres.

Là, se joue une partition comme nul autre pareil et même si, pas sans un air de déjà-vu.

Les oubliés persistent et signent une petite part d’humanité.

Tous les profils se font face devant l’odeur en habitude de Sainte-Croix.

Une histoire et tous différents mais un sillon trace la même volonté de ne pas sombrer au temps et facilité.

Les fantômes ne peuvent pas danser devant n’importe quelle mirette.

Chacun cherche un peu à entrevoir un avenir en dignité.

Les impensables pataugent dans nos idées sombre et vivent débiteurs au centuple. Ils me remisent en mémoire le poumon du monde a touché l’essentiel, les pieds dans la crasse du vieux continent.

Nous achetons le monde sans jamais imaginer crasse et dégâts sur la route du tout confort. Tout cela me crache à la figure, j’ai honte d’être, de paraître,   de faire partie du grand guignol.

Alors oui indigne moi de tout cet essentiel que l’on balaye sous le tapis pour ne pas s’éclabousser en pleine gueule.

Pourtant La flamme brûle toujours sur le toit du monde, pas un ne se plaint sous condition.

Une microsociété s’érige en modèle de simplicité, dénuée mais en vie, envie comme jamais je pourrais le concevoir.

De bouffer la vie tant qu’on peut.

Chacun tache avec vigueur,   la vie n’est pas sans compliquer mais, on ne se marche pas sur et plate-bande.

Maître mot et solidarité en épine dorsale d’un mode en survie.

La charge active se fait fourmi à déplacer des montagnes. Tri et rebus  de société, séparé pour réutiliser.

Ils sont les petites mains sur nos aveugles obstinations. On se drogue de progrès et tout a foison.

Tout est gavé, le monde dégueule de ne plus savoir qu’en foutre et moi.

Tous signes à croire que la chute s’affaire.

La terre bat le rappel.

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