Céphale et Procris

July

Un souffle qui nous envahit,
Une extase naissante, 
Nous tire de notre sommeil ppur l'insomnie,
Une obsession dévorante.


Un envoûtant vetige,
Un feu brûlant, 
Qui n'est que de passage,
L'histoire d'un temps.


Car une fois ce délicieux instant révolu,
Que reste-t-il de notre insouciance, 
Si ce n'est que des regrets méconnus,
Qui nous assaillent avec violence ?


Nous chutons alors,
Accablés par cette ombre inconnu,
Poids de notre naïveté jusque-là indolore,
Qui désormais nous paralyse, notre coeur déchu.


Et au moment où le son assourdissant de la corne fait rage,
Notre dernière force nous échappe,
L'ange malveillant porte son dernier coup stratège,
Une flèche propageant la douleur effroyable,
C'est donc ça, l'Amour.
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