Ces nuits où

Il est des nuits,
Où on est las d'être las
Et on maudit tout ;
Notre mémoire infaillible, ou l'être aimé
Mais surtout soi. On se déteste
On se déchire et on aimerai
Retourner dans le temps.

On maudit,
Le temps d'une nuit,
Le temps d'un souvenir
Tellement doux qu'il en est amer
Ou encore, le temps du prochain signe de vie

Mais voilà.
On nous dit faible,
Alors que nous croyons,
Purement et à la dure
À la force de nos sentiments

Je m'accroche à mon amour pour toi,
Parce que je ne vois pas d'autres mondes
Parce que je crois encore à ce voyage
Qui me semble sans fin pourtant.
Mais un amour sans fin,
Pour un voyage sans fin
C'est bien mon fardeau
C'est bien ma veine
Lorsque tu n'es plus mienne ?