C'est ainsi

floriane

Il y a ces sanglots froids,

Qui coulent jusqu'au bout de mes doigts ;

Il y a mes mains qui tremblent à chaque fois,

À chaque pensée où je m'agrippe encore à toi.


C'est ainsi depuis que tu es parti,

Chaque seconde je rêve et je supplie,

Même si ce n'est que pour une nuit,

Et qu'à l'aube ton ombre s'enfuit.


Il y a ce vide sous mes pas,

Le néant d'un monde qui se noie,

Sous l'assaut de mes larmes je ploie,

Des larmes que personne ne voit.


C'est ainsi depuis que tu es parti,

Il me semble que mes mots sont des cris ;

Comme les maux sur cette feuille que j'écris,

Le bout de mes doigts et mon cœur engourdis.


2019 © Floriane Aubin
Source photo : googleimage
Signaler ce texte