Cet homme
bech
Cet homme est possédé. Les phalanges de pin
Fondent tout endeuillées sur un lit chaud de cendres.
Il croit voir l’agonie d’un éclat cristallin,
La morsure du feu rend la larme plus tendre.
Il palpe la peau des ardentes diable-femmes,
Frissonnant de plaisir dans sa chair engourdie.
Il y brûle ses yeux pour y noyer son âme,
Il pleure les embruns des corps qu’il a chéris.
Les derniers ossements sont autant de jouissances,
Il baigne ses orgasmes de relents d’érotisme.
Bientôt les brûlantes figures se dérob' à ses transes,
Et ne lui laissent plus qu’un tombeau d’esthétisme.
Le fleuve de sa vie est sorti de son lit,
Il est sec, triste et vide depuis qu’elle est partie.
Oui, tout passe, repasse, se casse, trépasse...
· Il y a environ 13 ans ·Et on prend un malin plaisir masochiste à l'oublier.
Pour mieux se sentir vivre peut-être?
Merci de ton commentaire!
bech
Oui, mais y en aura d'autres pour lui, elles passent, nous passons, enfin tout le monde passe quoi! Enfin quand t'es possédé t'es possédé, ya plus qu'à appeler un désenvouteur!
· Il y a environ 13 ans ·arthur-roubignolle