Chambre 225

guegueette

Il est approximativement seize heure trente lorsque nous entrons dans la chambre. Dans le lieu de notre vice, pour être précise. 


Tu avance, vers le lit et me regardes. Tu ôte tes vêtements, comme ça. Non, je ne suis pas surprise, tu étais déjà très à l'aise dans la voiture. Je te contemple et je t'imites. Nous sommes là, face à face. Glissé sous la couette tu m'invite à venir près de ton corps nu pour caresser ta peau. Et je m'y affère. Réservée, quelque peu, pourtant, dans le fond. 


Je ne puis résister longtemps à l'attraction de ton corps empli de chaleur dégagée, et c'est à demi nu et soutien gorge par doigts experts ôté que je me blottie et m'anime contre toi. L'éclairage est bon, il y a des miroirs et le lit va tenir la route. 


225, c'est le numéro de notre chambre éphémère. Le lieu ou pour la première fois nous allons nous retrouver sans possibilité d'être aperçus. C'est plus intime, et ça me plait. J'espère que tu aimes aussi. Tu à l'air bien, et tu es souriant. Je rêve d'un baiser, mais je descend voir le petit baigneur qui lui commence à faire sa remontée. Je fais quelques activités aquatiques, avec beaucoup de passion. Et je monte... voilà. 


Sur toi. 


Mon coeur palpite. Je m'agites, et tu m'imites. Tu es l'étalon qui sous moi s'émoustille. Nous tournons à gauche, et nous fait face ce miroir. Je nous y contemple, par intermittence toutefois.


Le temps passe et l'orage se calme, un peu. J'apprécie les coups que m'offrent tes reins et la cadence qu'ils possèdent. Nos échines se cambrent, nos lèvres sont ouvertes, je n'ai pas froid. Ma peau est douce et granulée par le frisson qui la parcoure tout à coup. Agréable sensation, n'est-il pas? L'aimes-tu? J'ose espérer que tu l'ai ressentie. 


Tu deviens plus fougueux, et j'aime ça. Tu deviens plus cru, aussi, et j'aime ça. La douceur de tes mains posées à ma nuque, je m'enivre alors du parfum de stupre que j'hume avec ferveur. Je me sens bien, tu deviens animal, et tu me le dis. Tes mots sont très cochons, mais la douceur de tes coups me plongent dans un océan de bien-être. Je suis tienne en l'instant, offerte à tes plaisirs pour ton effet combiné. 


Instant pause.  Je souffle. Tu es endurant. Ma tête tourne. Tiens, longtemps que ça ne m'étais pas arrivé.

Bon amant. 


L'union des corps reprend, et un ours m'attaque. Je crois qu'un de mes os vient de craquer. 


" Tu aimes hein quand j'suis comme ça hein? Dis-le moi, hmmm... dis le moi. " 


Tu me surprend par tes mots, mais j'aime ce que tu es.  Tu es sur moi, je ne te vois pas. Mais tout mon corps palpite au tiens qui le sonde. Le ruisseau se fait rivière et la couette nous couvre. Je me sens si bien. Tu es capable de me baiser et de me faire l'amour en même temps, et je vais y prendre gout. Étrange, mais pas déplaisant. Je craque, je fond, je m'adonne à toi et me livre sur ce que je désire. Tu viens à l'accomplir et m'émerveille. 


Me raconter ce que tu me fais quand tu me le fais. 


Et tu sonde mon antre. Je me sens princesse et chienne. Rien que pour toi, en tout et pour toi. Ta cadence me surprend, et mon coeur pulse au rythme de la butée de ta queue. Ma perle par toi titillée gonfle et se tend de plus en plus. Je bande dur moi aussi.  Je crois que je suis trempe. Tu n'arrêtes pas tes mots non plus, et je suis en plein plaisir. Je suis attentive au tiens, il es primordial pour moi. Je suis généreuse. 


Quelque chose est en train de se passer. La rivière devient torrent et l'orage se met à gronder. Quelques spasmes m'envahissent. Je jouis, et tu me le fais remarquer.  La petite mort te prends aussi. 


Je redeviens une gamine, et tu a un coté rassurant. Sans rien faire. On se câline. Chambre 225, nos années d'écart se sont éclipsées. 


Tu m'essuie de toi et je trouve ça romantique. 

Même si c'est moi qui est demandé.


Tu me roule sur les draps immaculés. Je me sens belle. J'espère que tu me trouve belle. Tu dois partir. Tu pars et je ne tarde pas non plus. Il est plus de dix neuf heures, ou bien plus. 


Chambre 225. Je suis lascive et les volutes et plaisirs qui m'ont animées me plongent dans une quiétude plaisante. 


Est-ce que je te rend fou? 











 



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