Champ de Larmes (Область Слез)

Ce Soleil radieux et apaisant n'est qu'une ironie,
Une foutue blague blessante causée par ce jour.
Mon périmètre n'est qu'une ruine, un champ des larmes. Mais Ô...
Ô quelle sarcasme cette chaleur caressante sur mes pleurs d'un cristal bleu...
Je suis maussade, je suis fade, je suis une ruine,
Un vestige inerte,

Je suis mort.

La Fleur de Lys tombe dans le vaste océan pollué et s'envole au ciel.
J'irais nager et me noyer dans une etendue de boue pour la rattraper mais...
Il y'avait ses pétales, et il y'avait Moi.
Il y'avait son parfum sucré, et il ne reste que mon corps marbré. Refroidi.
Je savais que je me tuais à manger tes racines épinées, suçant ce poison,
Que j'aimerais hurler tant cette infection se propage dans les veines,
Mais quelle impuissance de n'être finalement qu'assis sur une chaise,
Devant un tableau noir, vide, associé à mes iris béants. Un gouffre.
Ma voix s'éteint, aphasie de mon âme.
Les larmes tombent de solitude, en fixant l'arbre mort qui vient de perdre sa dernière fleur.
Il n'y a que de cette solitude qui me reste pour sourire, alors tu peux découper ma bouche
Et étaler le sang de mes mots sur le mur.
Mes yeux sur l'arbre mort et pour la première fois, c'est le vide que je remarque.
Il y'avait ses pétales, et il y'avait Moi.
Il y'avait son parfum sucré, et il ne reste que mon corps marbré. Refroidi.

En me captivant, elle m'a donné la vie,
En m'embrassant, elle m'a aimé,
En tombant, elle m'a tué.