Chandelles
Rose Marie Calmet
Un oisillon vole
Au creux de ma main
Ses ailes s’ouvrent en clef de sol
Elles chantent, elle crie !
Ses ailes papillonnent au vent d’Eole
Un papillon s’ouvre
Au fond de ma main
Il crie il piaille
Ses ailes, féale se rouvre
Ses ailes fendillées souffrent
Un jour d’erreur
Au souvenir demain
Une fille qui pleure
Un papillon qui meurt
Et se ren-flou à son destin
Un oiseau fleure
Les belles couleurs
Il piaille, il batifole !
Un oiseau qui décolle
De ses dessous de folle
Une blonde qui s’en va
Et, fume un peu plus loin
Une brune qui s’éteint
Aux douleurs de mon bras
Et que je ne connais pas
Une femme que j’étreins
En "falisque" cœur
De ses deux reins
Un jour elle chante
Un jour elle crie
Un jour elle pleure
Aux chandelles
Chante
Crie
Pleure
Crie
Brûle
Sa voix s’envole
Au crépuscule….
C'est pour mettre en évidence leur polysémie ou polyphonie mais je ne prétends pas que cela fonctionne, chacun interprète cela comme il veut. C'est aussi par goût personnel tout simplement. Oui je fais de magnifiques découvertes avec vos textes, et celle-ci m'a vmt plu entre autres merci (:
· Il y a presque 11 ans ·Rose Marie Calmet
ah je comprends tu ais trouvé une âme sœur avec la femme de "prendre un mot au hasard".
· Il y a presque 11 ans ·pourquoi ces mots en italique dans ton poème?
elisabetha