Chapitre 30 - LA MACHINE DE GUERRE
suemai
Amber veilla Zoey pendant pratiquement trois jours. Elle somnolait de temps à autre. Vanity, Christina et Eltirra se relayaient à ses cotés. Parfois Fletch accompagnait Vanity. Zoez s'était amaigrie. Elle ouvrait les yeux parfois. Comme elle souffrait beaucoup, Vanity lui faisait de petites injections de morphine. Le mal s'atténuait et elle se rendormait. Parfois elle tentait de discuter avec Amber, qui l'incitait à se taire pour le moment. Une semaine s'écoula. Vanity prit définitivement le relai. Elle alimentait Zoey de légumes bouillis et d'un peu de viande déchiquetée. Zoey demeurait silencieuse comme si elle attendait Amber pour tout raconter. Vanity n'insistait pas.
***
Amber sirotait toujours son whiskey, lorsque Fletch vint la retrouver.
— Tu désires me parler, Amber?
— Oui Fletch, je veux te remercier pour tout. T'es un militaire de classe, tu savais ça?
— Quoi Amber, tu me rétrogrades au rang de deuxième classe, mais je n'ai pas les qualités de Casanova, rigole-t-il.
— Ne fait pas l'imbécile, tu me comprends très bien.
Amber lui fit une bise qui se transforma en baiser prolongé. Lorsque l'étreinte prit fin, Fletch n'y comprenait plus rien. Il se touchait la lèvre comme un gosse de huit ans à sa première embrassade.
— Pardonne-moi, tout est de ma faute. Rassure-toi, Vanity n'en saura rien.
— Mais moi je le sais…
— Heureusement, sinon où irions-nous, lui retourne-t-elle arborant un magnifique sourire.
Fletch découvrait une sensibilité chez Amber, ce qui le séduisit aussitôt. D'un autre coté, Amber demeurait bien jeune pour susciter une telle émotion, et Vanity dans tout ça, il l'aimait. Il cogitait comme jamais.
— Fletch, cesse de te torturer, ici nous pratiquons ce que j'appelle l'échangisme. Non pas que je sois amoureuse de toi, ou que j'éprouve un désir refréné, mais l'amitié conduit à l'amour, qui conduit au désir et, finalement, aux relations sexuelles, Tiens... il va falloir que j'y pense, ça fait un sacré moment que je n'ai fait l'amour. Bien oublions tout ça, il faut qu'on s'entretienne de plusieurs choses.
— Oui… oui… je…e… t'écoute.
— Pas vrai, mais tu ne vas pas t'y mettre aussi. Tu me cesses ces bégaiements et de suite.
Fletch prit sur lui. Il demeurait conditionné à recevoir des ordres. Il remit son masque de militaire.
— Premièrement, j'abonde dans ton sens en ce qui concerne le «Cisailleur.» Pas question de le voir ici. Donc, il faut entraîner Casanova à son nouveau rôle de tortionnaire. Secundo, je vais devoir m'absenter pendant cette extermination, une affaire urgente à régler. Avec Sam, tu vas devoir prendre l'opération en main.
— Mais, Amber, je ne décide de rien de mon propre chef, j'obéis aux ordres. En ce cas-ci, je relève du colonel comme tu sais.
— Pas de soucis, Fletch, je m'occupe de ce léger détail. Tu pourrais me préciser, selon ton expérience, à combien de civils peux se mesurer un membre de ton unité?
— Je dirais dix pour un. Ce sont des gars formés stratégiquement, de véritables machines de combat.
— D'accord, donc, vingt-cinq soldats équivalent à une petite armée de 250 hommes. Ça me donne un point de référence pour ma future négociation. Je dois contacter Al, puis nous rendrons visite à notre prisonnier. Pendant ce temps, tu peux «briefer» Casanova sur ce qu'on attend de lui, et nous déterminer un cadre de travail?
— À vos ordre mon colonel, rigole Fletch à son tour.
— «Misère se dit Amber, du moins il a cessé de cafouiller.»
***
— Gloria, tu crois que c'est mal ce que nous faisons?
— Je ne sais pas Lara, il faudrait demander à notre grande sœur.
— Tu veux que nous discutions de ça avec Eltirra?!
***
— Snipes, Snipes! Oui! Encore! Les deux pieds s'il te plait. Bon sang que c'est bon. Je vais me masturber, ça te dit?
— Eltirra, tu es insatiable. Sûr que je veux regarder, mais ensuite c'est mon tour. Jure-le!
— Ahhhhhhhh!!!! Oui! Oui! Oui! Je jurrrrrrrrrrrrre!!!!!
***
— Al, ici Amber, petits changements au programme.
— Je t'écoute Amber, le «Cisailleur» ne suffit pas?
— Non, en fait, j'ai discuté avec Fletch et….
— Oui je connais les opinions de Fletch, un lieutenant de première, mais nul sur le plan de certaines stratégies. Alors qu'est-ce qu'il a proposé cette-fois-ci?
— Casanova, et ça me va.
— Casanova… pas vrai, il ne changera jamais ce Fletch. Remarque que l'idée n'est pas mauvaise et ça devrait fonctionner. Sacré Fletch. Alors la suite!
— Tu me fournis combien d'hommes pour la mission Cringos?
— J'ai songé à une vingtaine, ce sont des soldats d'élite, Amber…
— Oui, je sais, mais j'en veux vingt-cinq et tu me laisses le contingent actuel. De plus, Fletch travaille désormais sous mes ordres.
— Tu aimerais une vingtaine de bombardiers avec ça… Non mais… tu te rends compte de ce que tu me demandes. Trente hommes et tu me prives de Fletch. De plus te voilà général de «MON» armée!!!
— N'oublie pas que tu gagnes une tueuse, Al…
— Merde Amber… … … D'accord, mais t'as intérêt à respecter notre entente. Autre chose?
— Pour l'Italie, tu m'offres quoi?
— De ce coté tu seras satisfaite. Te voilà agente de l'AISE - l'Agenzia informazioni e sicurezza esterna avec ordre de mission et tout. Pour les armes, tout sera livré à la planque des «Marie» à Palerme, c'est bon?
— Oui, mais tu me fais ça en double, Vanity m'accompagnera.
— Mais… mais… tu es un véritable siphon. T'imagine pas le souci pour t'obtenir ce badge!
— Al…!
— D'accord, d'accord… «Tu vas travailler pour moi», j'ai saisi.
— Pour Sam et les mercenaires, qui assument les frais?
— Avec ce que tu me demandes, je suppose que ton million reste toujours disponible?
— Ça va, prends pas la mouche. Donc je t'indiquerai quand tout sera opérationnel.
— Bien sûr, bien sûr… tu n'avais pas besoin de le mentionner. Au fait, Chandler m'a mis au courant pour ton amie Zoey, parait que tu es une chirurgienne née. Heureusement que tu t'y trouvais.
— Tout le mérite lui revient, je n'ai fait qu'exécuter les «ordres»
— N'empêche que…
— Je te recontacte Al. Bonne journée, rigole Amber.
Al raccrocha maîtrisant une rage folle.
***
— Hey vous trois, Amber interpellant trois gars du commando?
— Oui M'dame, on peut quelque chose pour vous?
— On m'a dit que vous n'étiez que des fainéants, tout juste bon pour la casse.
— Qui est ce «ON» M'dame?
— Peu importe, je le constate en vous regardant. De vraies loques.
— Hey la buveuse de whiskey, tu te prends pour qui, dit le plus avachi?
Il reçut un solide coup coude de la part du premier interlocuteur.
— Désolée M'dame, il a tendance à s'énerver rapidement.
— Des restes de marines défraichis c'est ce que je croyais. J'pourrais vous écrabouiller que d'une main, poursuit Amber.
— Hey la pétasse reprit l'autre, si tu nous cherches, on règle ça dans l'privé, mais viens pas te plaindre. On est trois à témoigner pour les injures.
— Ok Amenez-vous. J'connais un coin tranquille.
Ils se rendirent jusqu'à la petite cascade.
— Alors, on te la fait comment, tu choisies tes dents supérieures ou inférieures.
Les gars s'approchèrent. Amber en frappa deux de plein fouet et régla le cas du troisième. Elle rebondit sur ses pieds et s'attaqua aux deux autres. Virevoltant, elle les rouait de coups, les gars ne voyaient rien venir. Amber coucha le second. Ne restait que le mal enguelé.
— Approche, approche, l'alcoolo!
Le gars se précipita. Amber lui fit un croc-en-jambe. Le type s'écrasa visage contre terre. Amber sortit son couteau et tout en l'agrippant par les cheveux, lui passa sa lame sous la gorge.
— Ok, vous êtes pas mal. Ramasse tes copains et on ne parle de ça à personne.
Amber reprit le chemin de la ville.
— Non mais, c'est pas croyable, c'est qu'une gamine se dirent-ils tous les trois, la gueule amochée. Et ça veut dire quoi ça «Vous êtes pas mal.» On rentre et on se la boucle, compris!
***
Le patron des Cringos se retrouvait, au sous-sol, retenu par des chaines qui lui entouraient les poignets. Il avait une sale tronche. Amber ne l'avait pas raté. Ce que Flech lui fit remarquer à l'oreille.
— Ben c'est le commandeur, Fletch. T'as songé aux outils du «Cisailleur»?
Fletch approcha un table de métal sur laquelle reposaient bistouris, pinces de toutes sortes, écarteurs et un tas de trucs pas rassurants. Le Cringos regardait l'arsenal et le nom du «Cisailleur» ne lui était pas inconnu.
— Quoi! Quoi! Le «Cisailleur» vous n'avez pas le droit, c'est contre les règlements légaux.
— Ah ben dis donc, Fletch. Ce fumier a des droits maintenant, après avoir massacré notre ville. T'as un nom le Cringos, juste rapport à ta pierre tombale?
Le gars n'en menait pas large. Le «Cisailleur» se répétait-il, comme on débite un texte de l'évangile.
— Gianko, Gianko! C'est mon nom. Pas le «Cisailleur», je n'vous crois pas. Il fait de la tôle au fédéral. Impossible d'le libérer, rigole-t-il, tout jaune.
— Tu lui montres Fletch… l'ordre de transfert.
Gianko, tout en lisant, passa au «Tide, sans assouplissant.» Il hurlait de peur et en pleurait.
— Qu'est-ce que vous me voulez, tuez-moi plutôt, implore-t-il!
Oui, s'il te reste un peu de carcasse, on te tuera, mais lorsque ton job sera terminé. Fletch, tu peux vérifier si l'hélico du «Cisailleur» se pose bientôt?
— J'y cours, Amber
— Comment mon job, de quoi tu parles sale gamine. Tu profites que je sois ligoté, sinon j'te donnerais la fessée, salope.
Amber, calme, le libéra.
— Alors, tu me la donnes cette raclée, le Cringos!
Gianko tenta de lui sauter à la gorge. Amber ne fit que pivoter. Le jeu se poursuivit ainsi quelques minutes. Ça ressemblait à une corrida. Essoufflé, Gianko se vit frappé de belle manière. Amber ne ménageait pas ses coups. Il demanda grâce. Amber le rattacha.
— Bien le Cringos, maintenant tu me traites de gamine une autre fois et je te tabasse comme tu ne peux même pas l'imaginer. Laisse-moi te faire une petite description de ce qui t'attend. Le «Cisailleur» se réserve tous les droits. Je crois qu'il débute par les ongles des pieds. Il se fait une petite entaille et de ses pinces il arrache tout, très lentement. Mais rassure-toi, il sait y faire, il va te désinfecter par la suite, car tu dois rester vivant. Puis, il taille tes doigts, phalange par phalange. Lorsque tout est tranché, il poursuit par les dents et les oreilles. Puis vient la langue et les yeux. Très douloureux les yeux, tu deviens aveugle assez rapidement. Il poursuit avec la langue. Il tranche par sections m'a-t-on dit. Lorsque qu'il a terminé avec l'extérieur, il s'attaque aux viscères, le foie en premier lieu. Il le sectionne par petits segments et…
— Ca va, ça va j'ai compris. Qu'est-ce que tu veux de moi, Gueule-t-il totalement épouvanté ?
— Alors là, c'est simple. Un petit groupe de 500 gars vont traquer tes potes dans les Badlands du Dakota. L'idée est simple : Tous les éliminer. Toi tu vas servir de guide. Je vais te fixer une petite oreillette et tu vas leur indiquer le chemin à suivre. Tu vas nous renseigner sur la position de ces merdes, les points d'eau, enfin sur tout ce qui nous sera utile. Dès qu'il se produit une petite entorse, le «Cisailleur» te tranchera quelque chose. Tu as bien saisi ton «JOB»?
— Ouais, je dois vendre mes gars. Je n'peux pas tout prévoir. Ils ont d'bizarres de réactions parfois. Là, j'suis désolé, mais je pourrai pas intervenir.
— Alors tu perdras un morceau. Ah voici le «Cisailleur». Approche-le, Fletch, qu'ils fassent connaissance.
Fletch avait bien préparé Casanova. Avec sa blouse blanche et cet air sadique, très convaincant, n'importe qui en aurait attrapé des sueurs. Casanova s'approcha de la table et se saisit de chacun des instruments, s'assurant que tout fonctionnait parfaitement. Puis, il les replaça tous dans l'ordre avec méticulosité. Il s'approcha de Gianko et le renifla un peu partout. Il inspecta ses doigts, ses orteils, ses oreilles et poussa un petit sourire de contentement. Après un moment, Fletch le saisit et lui passa les menottes. Casanova ne bronchait pas, comme convenu.
— Tu peux le remettre au frais, Fletch.
— Bien Amber. Allez viens, toi.
— Bon, le Cringos, je te laisse réfléchir à tout ça et je repasse plus tard. J'oubliais on va t'installer confortablement sur une chaise légèrement électrifiée et des projos qui vont te rendre la vie insupportable. Pour la bouffe, tant que tout se passe bien, tu seras nourri. Sinon, tu t'offres un petit jeune. Tu auras même droit à un gobelet de whiskey, tu vas adorer… J'oubliais, on a capturé un de tes gars. Le «Cisailleur» va s'amuser un peu avec lui, c'est dans notre entente, il désire se refaire la main.
Amber vérifia les attaches et sortit. Gianko chialait à tout rompre.
— Pas mal le Cyrano!
— Non pas Cyrano, je suis Casanova!
— Bon ok, tu poursuis dans le même sens, ce sera parfait. Félicitation Fletch, il fait un remplaçant de première. Maintenant, je file retrouver Zoey. Il faut aussi contacter Sam et on devra se rendre à la clinique en fin d'aprem, pour qu'un médecin examine Zoey. Tu vas te joindre à nous. Ça te va?
— Pour sûr voyons. Allez, file maintenant.
***
Amber frappa à la porte de la chambre. Vanity répondit. Elle comprit aussitôt qu'Amber désirait discuter avec Zoey, qui s'enfermait dans un mutisme total.
— Il te reste du scotch, Vanity, j'en prendrais bien quelques verres?
— Oui, je te monte ça illico. Tu veux autre chose?
— Non, ça ira.
Vanity sortit, Amber prit place tout aux cotés du lit de Zoey, et elle l'examina par acquis de conscience. Tout cicatrisait rapidement. Elle vérifia l'intubation et se rassit. Vanity apporta le scotch demandé, puis se retira vite fait. Amber regardait Zoey qui rougissait et semblait fort mal à l'aise. Amber devait briser la glace.
— Alors ma jolie Zoey, comment te porte-tu?
— Ne dit pas jolie, tu as vue mon visage, je suis devenue un monstre, pire qu'avant.
— Pas de souci, Zoey, je vais t'offrir une petite chirurgie et plus rien n'y paraîtra.
— Pourquoi tu as fait tout ça pour moi, Amber, après tout ce que je t'ai fait subir?
— Parce que je t'aime Zoey et ça, c'est pour toujours. Alors tu me racontes ce que tu foutais dans ce désert sans eau et portant une robe de cocktail?
— Tu vas me gronder?
— Mais non. Raconte-moi tout. Approche je vais t'embrasser.
Doucement, Amber câlina Zoey. Avec mille précautions, elle l'embrassa avec amour. Leurs langues se croisèrent et c'était bon, pour chacune d'elle, de goûter l'autre. Souriante et tenant avec sérénité la main d'Amber. Elle débuta son histoire. Son voyage en avion ce qu'elle ne connaissait pas et le plaisir qu'elle ressentit. Puis son arrivée à Fès et puis à M'haya. L'attitude d'Alba et de Pedro s'avérait conviviale. Pedro prenait soin d'elle ainsi qu'Alba. Puis les jours passèrent et Pedro devint maussade. Il parlait de plus en plus de la mort de Guillermo et ça me rendait nerveuse. «C'est là que je me suis aperçue de ma bêtise, que tu n'étais en rien responsable de la mort d'Harry.
— Ça me rendait folle que d'y penser. Un jour Alba me surprit à pleurer. Elle me demanda ce qui n'allait pas et je me suis vider le cœur. Pauvre Alba, elle supporte tout sans broncher. Elle aime vraiment Pedro. Donc, Pedro vint me voir. Il me demanda ce que je désirais. Nous nous sommes entendus pour mon retour à Tuxton. Il n'y vit aucun inconvénient. Ils m'ont menée à Fès. Pablo m'a laissé plusieurs milliers d'Euros et je suis partie. À mon arrivée à Omaha, ça me gênait terriblement de rentrer et de tous vous affronter. Donc, j'ai loué une petite chambre et je marchais toute la journée, ça me calmait. Après quelques semaines, je me suis sentie prête à vous retrouver. J'ai acheté une vieille voiture d'occasion et je me suis mise en route pour Valentine. J'ai revêtu la si jolie robe que vous m'aviez offerte et j'ai coupé par les petites routes de peur de me faire traquer par les Cringos. Puis, tout en roulant rapidement, j'ai crevé. Je n'étais qu'à environ 10 kilomètres de Tuxton. J'ai donc marché. Le soleil me brulait. Je n'avais pas songé à changer de vêtements et à me munir d'une couverture pour me protéger. Puis, je me suis retrouvée devant Tuxton. J'étais très émue et puis il y a eu ce vertige et je me suis évanouie. Voilà c'est toute l'histoire à peu de choses près.
— Tout de même tu aurais pu contacter Sam pour qu'il te ramène, tu as risqué gros. Tu étais dans un état lamentable à ton arrivée.
— Tu avais dit que tu ne me gronderais pas Amber…
— Mais non, je suis juste triste que tout se soit si mal passé. Je me sens responsable de toi, ma petite Zoey, tu savais.
— C'est fou tout ça Amber, tu es toute jeune et moi je vais sur mes 32 ans, ce serait à moi de te protéger.
— Ma petite Zoey, tu sais je ne suis plus une petite fille, et depuis longtemps. Alors tu me laisses veiller sur toi, d'accord.
— Tu l'as déjà fait. Vanity et les autres m'ont tout raconté en détail, je serais morte sans toi.
— Il va falloir te lever et passer de vêtements, nous nous rendons à Valentine, à la clinique médicale afin qu'un médecin s'assure qu'il n'existe plus de risques d'infections. Vanity va te passer au propre. On décolle d'ici quelques heures.
— Amber, tu m'embraserais de nouveau, tu me fais terriblement envie.
Amber posa ses lèvres contre celles de Zoey. Elle en devint toute mouillée.
— Pour la suite, en conclut Amber, nous aviserons lorsque tu seras totalement rétablie. Tu me fais aussi envie ma jolie rousse.