Château de cartes
Francis Etienne Sicard Lundquist
sonnet
L'exotique senteur du bois de palissandre
Envahissant la nuit forgée au bout des toits
Passe au-dessus des tours des ports et des détroits
Sans froisser un instant l'âme d'une bélandre.
Des fumerolles d'or dissolvent la filandre
Des bandes de brouillards et des pontons étroits
D'où partent les oiseaux aux envols maladroits
Comme des arcs-en-ciel aux peaux de salamandre.
Les roseaux du rivage attachés au courant
Disparaissent de l'aube et percent en mourant
L'horizon en sanglots devant tant d'harmonie.
Puis l'orage en silence efface le contour
Des nuages gonflés par la parcimonie
D'un esprit égayé sous la pluie alentour.
Francis Etienne Sicard Lundquist @2015
Très jolis mots, si, je le sens, vous viennent très naturellemeht. Encore bravo !!
· Il y a 7 mois ·Louve
Merci chère Martine pour apprécier avec autant de gentillesse les lignes que je publie ici. C'est pour moi un grand plaisir lire vos remarques et notes. Merci encore mille fois.
· Il y a 7 mois ·F. Etienne
Francis Etienne Sicard Lundquist