Elle pourrait demeurer ici, l’assaillir d’invites, de chatteries, toute la nuit provoquer son désir, répandre ses effluves. (Jean Rogissart)
J'aimais cette minette qui aimait son minou,
Elle se faisait chatte pour un vilain marcou,
A l'échine cajoleuse qui laissait à genoux
Les greffiers du coin qui lui disaient coucou.
Me priant de goûter son triangle d'astrakan,
J'entendais déjà son plaisir et ses ronrons,
Offrant au matou par les câlins fréquents,
En cadeau une bague enfermant un chaton.
Sous sa gorge vibraient deux seins naissants,
Aux pointes aiguisées d'une infinie saveur,
En me donnant des cris de petit chat perçants,
Elle ôta l'habit ceint, me faisant cette faveur,
Coup de griffe rentrée aux yeux aussi à moi,
A la toison féline aux doux poils de siamois,
Me tatouant la peau avec aiguille sans chas,
Pour un joli minois aux airs d'une geisha !
Et je me régalais de sa petite herbe à chats,
Tandis qu'elle découvrait cette joie subite,
Du bon Grippeminaud*, à sa langue de chat,
Et à son museau jouant Ramina gro*sse bise…
( Merci à Jean de La Fontaine, pour ces emprunts !)
Ravissant ! Je ne l'avais pas lu celui-là !
· Il y a plus de 6 ans ·Louve
Amusant et griffant...
· Il y a presque 7 ans ·Sy Lou