Chère chair
yaourtvert
Quand doucement tu vas cueillir mon fruit défendu,
Un baiser volé vient se loger au creux de ma gorge.
Vivre cet instant, encore une fois, le voudrais-tu ?
Plaisirs de chair se dégustent, se multiplient et se forgent.
Sentir l'hormone, transpirer de désirs désinvoltes,
Sortir de l'ozone pour rejoindre dieux et anges,
Et quand dans la langueur tes appétits virevoltent,
De tendres morsures et charnelles brulures, te venges.
Et c'est dans l'extase et l'osmose,
Qu'un gémissement timide tu oses.
Nos voix toutes deux réunies en symbiose.
Chemins désireux de tout retour,
Après nos corps entremêlés, je cours.
Que ta peau, ta bouche, ton cou, soient miens toujours.
Coup de coeur, coup de chaleur !
· Il y a plus de 9 ans ·Alice Gauguin