Chomage

On te rencontre à tout âges ;

Avec toi il est dur de tourner la page,

Que l’on soit vilain ou sage,

Tu passes dans notre cottage,

Et il n’y a pas de mégotage,

Tu nous donne la rage,

Et tu nous évite le gavage,

Très vite tu nous place en garage,

Et tu nous caches les passages,

du retour à l’image.

Du rez-de-chaussée on passe au dernier étage,

Afin de faire le pire des ravages.

On ne voit jamais rien aux montages ;

car tu es pire qu’un pillage.

Limite anthropophage ;

Tu nous dévore pour devenir nécrophage,

Et sans aucuns voilages,

Tu t’attaques à nos enfants au décollage ;

Sans même te dire un jour c’est dommage.

Tu es vraiment le pire des carnages ;

Et jamais nous ne te rendrons hommage,

Car tu fais de nos vies un maraichage,

Sans même demander un suffrage.

Tu es vraiment l’un des plus grand ravage

Dont on n’arrive pas à tourner la page.

RETROJEC