Chronique sa mère - Djokovic

Bonjour et bienvenue dans ce nouveau billet d'humeur ou note of humor pour les plus anglophile, obtus ou aigus, qu'importe d''ailleurs. En espérant que la note sonne juste et qu'elle donne le La de votre semaine ou le La de Valence pour ceux qui ont le Spleen. Mais ne nous réjouissons pas trop vite, il n'est pas encore temps de faire résonner l'hallali surtout que je tiens d'un mec cool; de source bien informée qu'Allah lit cette note de temps en temps quand le vent ne l'emporte pas. La note, pas Allah.

Silence! Au temps pour moi.

Par contre je suis sûr qu'Allah lut la précédente. Lola, pas Allah. Vous suivez? J'espère que cette note reste à votre portée. Je ne vais pas vous donner toutes les clés non plus. Pour Lola je ne sais pas, elle a prit la clé des champs avant que je ne la vois, J'étais un peu cours, Lola court tout le temps.

Bon il est temps de se lancer dans le vif du sujet: Allah une, Allah deux, Allah trois!

Oui avec le succès des attentats, ils ont sûrement prévu une trilogie. Sans faire de syllogisme, ça paraîtrait logique.

Aujourd'hui j'ai décidé de vous parler tennis. Je suis un passionné, voir même un timbré, tous les jours après le taf, je philatéliste. Gnak, gnak, gnak le petit chat comme on dit.

Je me souviens encore ému d'une époque ou Raphaël et Roger fédérèrent l'ensemble des adeptes de la balle jaune. Cette année, ils font un break, pour Roger c'est galère et pour Raphaël Nada. Ça Andy long sur la difficulté à franchir un petit Murray, des coups à trébucher sur la route du rhum mais là nous ne sommes plus dans le même bateau, cette chronique n'est ni à voile ni à vapeur. Revenons-en à nos cordages.

Je saisis donc la balle au bond, espérant mettre la balle au fond, transformer l'essai d'une note de baladin, ou même de balafon si je ne manque pas de percussions. Lundi, pour commencer mon investigation, toujours en quête d'action, j'essayais de rencontrer Djokovic mais ce n'était pas évident tant il est vrai que Novak a ses occupations.

Pour le surprendre, je me faufilais donc dans les rangs d'un restaurant, prêt d'un faux-filet, saignant d'être un ramasseur de table. En bref un serveur qui tente de créer un peu d'échange. Je le saluais d'un revers de la manche. Il me renvoyait donc l'ascenseur, le lift, diront les anglophones pour couper tout effet. Mon ace ayant brisé la glace, je lui proposais de faire un break en parlant de Novak-ances comme ça « Ah, ah, ah, à la volée, ah, ah, ah, à la volée. »

Nole, qui n'est pas une taupe sinon il s'appellerait mole, ne veut rien balancer, il ne faut le prendre ni pour un corbeau, ni pour un pigeon, ni pour un perdreau de l'année, ni pour une oie blanche et encore moins pour une hirondelle, il n'est pas né du dernier printemps et sent bien derrière mes propos qui flirtent avec la ligne blanche,  la présence sportive du journaliste. J'évite donc tout contentieux en ne lui parlant pas de ce qui compte en suisse, en espérant qu'il existe une justice divine et qu'il ne l'emporte pas au paradis fiscal. Au fond mes attaques ne l'ont pas pris de cours mais je le préviens que s'il est trop lent, gare au suivant car Nishikori et Thom poussent derrière.

Pour faire le poids face au millionnaire, je lui demande de compléter mon billet par quelques autres mais sans raquette. Le Djoker toujours facétieux accepte, et oui, m'les donne. Il ne veut pas me laisser partir avec cet air battu. Dans un élan de champion, je trouve alors les ressources pour ne pas céder open de coeur et finir sur une bonne note parce que mon grand, chelem le tennis.  Je mise tout sur ma bonne fortune. Je souhaite et match d'ailleurs avec des fans passant par là.

Faute d'avoir déniché un scoop, j'aurais toujours arrondis mes fins de mois en récoltant quelques groupies. Indien vaut mieux que deux tu l'auras.