Clandé

le-mec-de-lunderground

Je sors du sex-shop 123, excité comme un taureau. Mon braquemart est encore au garde à vous, une de ces envies de baiser moi ! Ouais, c’est ça, bien baiser, à fond et dans tous les trous. Je retourne à la voiture pour voir qu’on m’a collé une prune. Saletés de pervenches ! Raahh, fait chier ! Un de ces quatre, je vais t’en coincer une dans une ruelle et lui refaire sa gueule. Pute ! Je monte dans la caisse et sors le magazine du plastoc. Je tourne les pages très vite, histoire de ne pas gâcher mon plaisir quand je rentrerai à la baraque. Je m’arrête sur une petite blonde en levrette, le cul dilaté et une bite dans sa bouche. Hummm…Chienne ! J’aime bien ces petites blondes dévergondées qui se la jouent un peu. Je te la saloperais, celle-là !

Je refous le magazine dans son emballage et le range dans la boite à gants, à côté de mon poignard et de mes autres journaux de cul. Je cogne sur mon volant en repensant à la prune. Connasse ! Me faire ça alors que j’ai laissé ma caisse à peine un quart d’heure. Je gueule, tout seul dans mon monospace :

-PUTAIN DE SALOPE ! SALOOOOPE ! PUTE DE PUTE !

Raaah putain, qu’est-ce qu’ils peuvent-être casse-couilles ! Journée de merde ! Bon, je pointe à la Gare du Nord, voir si je ne peux pas embarquer du touriste. Je démarre la caisse et remonte le Boulevard de Magenta. Je prends la Rue de Dunkerque et m’arrête devant la Gare. J’ai faim, je fais juste une course et je pars casser la croûte.

J’aperçois un couple de vieux. Ça à coup sur, ce sont des américains. Je n’aime pas beaucoup ça moi, les amerloques. Surtout depuis que je me suis castagné avec un de ces connards sur le Boulevard Voltaire. Cet enfoiré n’avait pas voulu payer la course, heureusement pour lui que je n’avais pas mon riffle, je crois que je lui aurais foutu un pruneau dans la tronche. Je sors de la caisse et marche jusqu’aux vioques :

-Hello! You need private taxi? Cheap cheap!

Ils baragouinent un truc entre eux, je leur fais comprendre de se grouiller, puis la vieille me dit :

-Yes please, we go to « Hotel Concorde, Montparnasse ».

-Ok ok, wait! I come!                  

Je retourne à la voiture. Ces deux là, je vais les plumer ! Je regarde autour de moi et me rends compte que des mecs me surveillent dans une Peugeot bleue. Bordel de merde, ça pue le boers ici ! Ouais, c’est ça, je suis sur que ce sont des boers. Et merde ! Je grimpe dans ma caisse et me casse de là. Les deux vieux me regardent filer, sans trop piger ce qu’il se passe. La scoumoune, aujourd’hui !

Bien, alors changement de plan, je pars bequeter un morceau. Enfoirés de boers ! Je tourne un peu dans le quartier avant de trouver une place juste devant la brasserie Flo. Parfait ! J’ai largement le temps de bouffer un petit truc avant de faire les sorties de discothèques. J’aimerais bien repasser dans un sex-shop ou dans la Rue Saint-Denis pour me faire tailler une flute. Nan, pour baiser ! Ouais, c’est ça qu’il me faut, baiser comme un porc, et sodomiser aussi.

Je sors de la caisse et entre dans la brasserie. Bernie et le melon taillent la bavette autour une roteuse. Je leur serre la pogne et m’invite à leur table. J’appelle le garçon et commande une tarte tatin avec une boule vanille, et un pichet de rouge.

-Alors Salim, qu’est-c’que tu racontes ? Je demande au melon.

-Ah ben on est là ! Ça s’passe ! J’ai failli m’faire péter par les boers mais bon…

-Blindé ! La gare du nord est blindée d’boers ce soir.

La nouvelle serveuse de la brasserie Flo m’apporte la tarte et le pichet. C’est qu’elle est bandante, cette brune ! Je lui fais comprendre, sur le ton de l’humour, qu’elle m’excite et que je danserais volontiers la danse du cul avec elle :

-Merci ma chérie ! T’es aussi ravissante que tes pare-chocs sont gros. Tu finis le boulot à quelle heure, dis-moi ?

Bernie et le melon se fendent la gueule, la serveuse se barre sans me répondre. J’ai envie…très envie. Je voudrais bien l’attendre après son service pour sympathiser avec son trou du cul. Une bonne sodo ! Nan, je ne l’attendrai pas, je risque de déconner, déjà que les poulets sont sur mon cul depuis des siècles… Aucune envie de retourner en cabane, surtout que si je déconne, avec la récidive, je risque de prendre perpète.

-Elle est bonne ! Nous fait Bernie.

Le melon s’excite :

-Grave ! Avec une paire de nichons comme ça, j’lui fais une branlette espagnole toute la nuit. J’suis sans pitié avec les gros nichons moi.

Avec les confrères, on se met à parler de cul, comme d’hab. Les deux sont des déchainés du sexe, je leur ai déjà filé des bonnes adresses d’établissements libertins qui acceptent les putes. Le melon nous raconte qu’il a baisé hier une gonzesse totalement bourrée, ramassée à la sortie d’une discothèque. Bernie lui, nous explique son envie de proposer sa candidature pour des films de cul. Une de ces envies de baiser !

-Tiens, regarde qui arrive ! Nous coupe le melon en pleine discussion, en pointant du doigt la balance.

La balance, c’est Miguel, le taxi. Un enculé comme jamais. Un de ces quatre, je vais le savater à mort, cette espèce de connard. Il n’est bon qu’à rencarder les boers et nous foutre dans la merde. Un enfoiré de la pire espèce. Il s’avance vers nous :

-Alors les clandés ? Toujours dans vos magouilles de racailles ?

Je l’envoie chier :

-Salut l’trou d’balle, toujours au SMIC ?

-Ta gueule Bruno ! T’es qu’une merde !

On ne m’insulte pas, moi. Je me lève :

-Répète un peu ça !

-Ouais, j’vais t’répéter ça ! T’es qu’une merde, et un pauvre connard. T’as expliqué à tes potes, pourquoi t’es allé en taule ? C’est pas hyper glorieux !

-On raconte pas mal de trucs sur moi. J’suis tombé pour des braquages, crétin !

-J’y crois pas une seule seconde ! Tu sais, on parle beaucoup d’toi. T’es juste un malade mental.

Je lui lance un regard meurtrier, il part. J’aimerais lui éclater une bouteille dans la gueule avant de le saigner avec un bout de verre tranchant. Je me rassois.

-Comment tu lui as fait fermer sa gueule ! Me fait le melon.

Mon téléphone portable sonne, le pote d’un pote est à l’autre bout du fil. Il me demande d’aller le chercher dans une heure en banlieue et de le déposer Rue de Rivoli. Je lui explique que je lui fais un prix d’ami et que je le dépose où il veut pour 30 euros. Je raccroche, paye l’addition et laisse les confrères à leur roteuse :

-Bon les gars, j’ai une course, j’vous dis à la prochaine !

-Salut Bruno… Au fait, ça t’branche pas un peu d’shit ? Me demande le melon.

-Nan Salim, ça m’branche pas, ces trucs là ça fait débander.

-Sinon j’ai des lunettes et des montres. Tu m’les refourgues, on fait cinquante-cinquante.

-Mouais, bof, nan c’est bon ! On en rediscutera une autre fois ! À plus les mecs !

                                                                  *

-Niveau échangisme sinon, t’as le 2+2. Le club est sympa et y a des belles gonzesses.

Le client me prend pour un débutant, j’essaye de lui montrer que je suis un vieux de la vieille et que niveau baise, on ne me la fait pas :

-Le 2+2, bien sur, j’connais très bien, j’y suis allé une dizaine de fois. J’aime bien là-bas, les soirées « pluralité masculine ». Une fois on a dérouillé une blonde à au moins trente mecs. J’te raconte pas l’état de la nana après. Bonne à jeter. Je crois qu’c’était une pute.

-Ah ouais, d’accord, alors toi t’es mélangiste. Moi j’vais dans les clubs avec ma meuf, j’suis un échangiste pur sang.

-T’échanges ta femme contre une autre ?

-Ouais.

Je ne supporterais pas. Si ma gonzesse baisait avec un autre, je crois bien qu’elle se prendrait la branlée de sa vie. Peut-être même que je la buterais. Moi dans les clubs, j’y entre avec des putes. J’imagine la gonzesse de mon client : blonde, jeune, sexy, style coiffeuse. Je m’imagine la dérouiller violemment et lui déboiter le cul comme jamais. Je bande. Je ne sais pas ce que j’ai aujourd’hui mais je suis très tendu.

On arrive Rue de Rivoli, je dépose le gars puis fonce sur Sébastopol. Sur ce Boulevard, une nuit j’ai éclaté la tête d’un clodo qui me parlait comme un chien. J’étais beurré comme un polak et je me suis défoulé sur lui. Je ne sais pas si je l’ai tué mais ce qui est sûr, c’est que cette nuit-là, j’ai remodelé sa gueule jusqu’à la fin de ses jours. C’était avant ma condamnation pour port d’arme illégal.

Je me gare derrière une superbe Merco cabriolet. J’ai tenté d’en piquer une comme ça, une fois, mais je suis reparti bredouille. Ces caisses là ne sont pas faciles à taper. Je sors de ma tire et raye discrètement la carrosserie de la Merco, à l’aide de mes clefs d’ appart. Je me casse, prends la Rue du Cygne puis la Rue Saint-Denis.

Je croise un groupe de noirs avec leurs pétasses blanches, je les aurais abordées si elles n’étaient qu’entre filles. Des petites chiennes qu’on aime fesser quand on les nique en levrette ! J’ai très envie de baiser. Très très envie de baiser ! Et d’enculer aussi, de frapper et d’étrangler ! Je rentre dans le CLUB 88, mon sex-shop de référence. Le caissier range des DVD, je lui serre la pince et monte à l’étage. De l’escalator, je reluque les hôtesses qui attendent les pigeons pour le peep-show. Des bonnes petites salopes !

J’arrive au premier et m’arrête au rayon des DVD extrêmes. Je matte un peu tout ça : déjà vu, déjà vu… Putain, j’ai quasiment tout vu. Je chope un DVD avec un titre intéressant « hardcore raping » et reluque la jaquette. On y voit une salope se faire enculer de force et barbariser la gorge. Ça ne parait pas assez réel, je repose le DVD. En réalité, je n’ai rien à foutre ici. Si je reste, je sais que je vais encore dépenser mon flouze dans des vidéos alors que j’ai déjà mes magazines de cul dans ma tire. Je redescends et quitte le 88.

Je reprends la Rue du Cygne, le Boulevard Sébastopol, grave une deuxième rayure sur la Merco et me barre. En ce moment, je ne sais pas ce qui se passe mais j’ai un problème avec ma queue. Ce sont des périodes où mes besoins de baiser deviennent incontrôlables. Je m’imagine une gamine bâillonnée dans ma cave, que je nourrirais de force et que je baiserais par tous les trous. Je ferais d’elle une suceuse de compétition et lui rentrerais des battes de baseball dans le fion.  Une fois que j’en aurais bien profité, je lui tirerais une balle dans la tête et planquerais son macchabée à cinq mètres sous terre, dans le Bois de Boulogne ou la Forêt de Fontainebleau.

J’essaye de réfléchir à la façon dont je m’y prendrais pour la ramener chez moi. Je pensais au GHB pour l’endormir mais ce truc là, c’est de la connerie. Ça ne marche pas sans une grande quantité d’alcool. Nan, ce qu’il me faudrait, c’est vraiment un truc qui endort tout de suite. Je ne sais pas si ça existe, je me renseignerai.

Je tourne un peu dans le secteur, ça ne va pas être facile pour trouver un pigeon. Des ricains ou des niakoués, ce serait parfait. J’ai déjà réussi à soutirer cent-cinquante euros pour une course à la con, à trois japs complètement largués. Les japs sont cons, ils viennent sur Paname sans rien connaitre de la ville, en pensant être dans la capitale de l’amour et du romantisme. Je t’en foutrais moi, du romantisme !

                                                                      *

Pas un pèlerin dans la rue, à part cette brune au trou du cul je suis sur, adapté à la taille de mon braque. Pas une bombe cette salope mais quand même bien baisable. Moi ce que je préfère, ce sont les blondes jeunes et sexy. J’adore les gonzesses à la mode, apprêtées et qui aiment plaire, celles qui se la jouent un peu. J’ai envie de les souiller, quand elles sont hautaines. Je ralentis à la hauteur de la brune et baisse la vitre de ma caisse :

-Bonsoir ! Je vous raccompagne ?

Elle ne me répond pas. Elles n’aiment pas ça les parisiennes, se faire accoster. J’insiste :

-Hey ho, j’vous parle ! J’vous raccompagne ?

Elle me regarde :

-Nan merci, j’habite dans l’coin.

-Allez, monte ! On va faire un tour, j’t’offre un verre.

-Nan, sans façon !

-Quoi ? N’aie pas peur, ça va être sympa !

-Nan ! Lâchez-moi maintenant !

Salope ! C’est quoi son problème, à cette nana ? Elle m’énerve, je suis en train de bouillir. En plus j’ai une envie de baiser, comme jamais. Baiser, baiser, baiser ! Et enculer. Ouais, enculer à fond !

-Quoi ? J’te plais pas ? C’est qu’t’as pas encore senti ma bite entre tes cuisses. Tu vas voir, tu vas aimer !

-Barre-toi, pauvre connard !

J’ai envie de descendre de la caisse et lui foutre un pain dans la gueule mais au lieu de ça, je me débraguette. Je retire ma ceinture de sécurité et me redresse pour lui exhiber ma bite :

-Tiens pute ! J’vais t’foutre ça dans ton petit cul d’pétasse.

Elle panique et accélère sa marche. Je continue à l’insulter, ça m’excite :

-Chienne ! J’vais t’enculer comme jamais on t’a enculée. Tu vas voir, j’vais cracher la sauce sur tes fesses de pute !

Elle se met à courir et entre dans un rade que je n’avais pas vu. Merde ! Fait chier ! Pute ! Je range mon gourdin et me taille. Chiotte ! J’ai le braquemart dur comme du béton armé, je le lui aurais bien glissé dans le dindon, à cette poufiasse. J’arrive sur le Boulevard Bonne-Nouvelle. Ca grouille de monde, comme tous les week-ends. Il va falloir faire gaffe à ces enfoirés de boers, ils ont serré un pote ici, la semaine dernière. En plus avec le fusil dans le coffre, si je me fais contrôler, je suis encore bon pour la cabane. Ils ne me feront aucun cadeau, ces enculés.

Je m’arrête devant la Scala, une discothèque à la mode. Je vais bien finir par trouver un client ! Il est bientôt 4 plombes du mat et ça commence à sortir. Beaucoup de jeunes bourrés, je les évite depuis qu’un petit salaud a dégueulé dans ma caisse. Deux nanas vraiment sexy quittent la boite de nuit. Je me vois déjà les bâillonner et les enculer sauvagement, pendant qu’elles me supplient de les laisser partir. « Nan, vous n’irez nulle part, vous n’êtes que des vides-couilles ».  Je sors de ma tire et les accoste :

-Hey les filles ! Vous cherchez un taxi ? J’suis un chauffeur privé, j’peux vous accompagner partout dans Paris pour pas cher. Ça vous branche ?

-Nan merci !

Dommage ! Je propose la même chose à deux mecs et une fille. Même réponse : négatif. Je colle mes fesses sur le capot de ma voiture et matte les petits culs des fêtardes. Puis là…une princesse ! La princesse des salopes ! Une jeune blonde bandante, bien sapée avec un corps parfait. Mon idéal de gonzesse ! Celle-là je dois la saloper, mais alors la saloper violement comme un gros dégueulasse. Je prendrais son cul une nuit entière, en lui faisant gueuler mon nom et en lui balançant des torgnoles dans la tronche. Putain, salope, je dois te baiser ! Je la vois interpeller un taxi qui ne s’arrête pas. Elle est pour moi ! Je pars à sa rencontre :

-Bonsoir ! Vous cherchez un taxi ?

-Oui, je cherche pour rentrer chez moi.

Une ruskov ! En tout cas, elle a un petit accent de l’est. J’adore les filles de l’est, elles sont bien balancées.

-Je suis chauffeur privé, ce sera pas cher pour vous.

Elle semble hésiter puis « oui, d’accord, je veux bien ». Je la laisse monter dans mon monospace. Je bande comme un timbré. Bordel, celle-là, je vais la bousiller !

                                           FIN

  • Merci Yannick, c'est bien cool de ta part. Si ça t'intéresse, je viens de lancer mon blog www.lemecdelunderground.com

    C'est dans le même esprit...

    · Il y a environ 12 ans ·
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    le-mec-de-lunderground

  • Voilà qui est vachement osé de votre part monsieur. Avec un style bien cadencé et une première place fascinante que s'en est dérangeant dans cet esprit de prédateur, putain je vous jure que c'est solide. On croirait que c'est vous cet esprit à la trique tellement vive qu'il ne pense qu'à ça. En tous cas, ça se lit tout seul, c'est dérangeant et bon à lire que ça fait mal. Merci et chapeau. (Partagez-moi vos prochains textes)

    · Il y a environ 12 ans ·
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    Yannick Bériault

  • Merci ma couille! Content que ça t'ai plus! C'est tiré d'un fait-divers, celui du meutre d'une étudiante suédoise après avoir embarqué dans le tacos clandestin d'un certain Bruno C.

    · Il y a plus de 12 ans ·
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