Je me concentre sur mon sang
Yannick Bériault
Bouger, ce bras, accompagnant le mouvement d'une légère torsion ainsi que d'une flexion du poignet. Ce que j'étais et ce que je serai...
Poésie, littérature et essais inactuels
Bouger, ce bras, accompagnant le mouvement d'une légère torsion ainsi que d'une flexion du poignet. Ce que j'étais et ce que je serai...
Les passages, les transits humains, le tracé respirant d'une ville... Qu'est-ce qui, chaque instant, s'évanouit, ...
La matière est une outre en feu
Suivant les ondes, le pas du temps - qui coule le long des crevasses -, le pas compté et distordu du temps qui use ses propres tour...
Mon visage forme un port de rencontres, une muraille, une façade... Je suis circonscrit par mes iris ; je suis navigateur de mes expression...
Le kaléïdoscope, aussi peu semble-t-il aujourd'hui pouvoir nous impressionner - un jouet pour les enfants, dira-t-on -, me fascine pourtant ...
Nous avons ouvert la boîte qui contenait l'avenir. Ses parois formaient un livre, aux pages profondes ― chacune un horizon fourmillant dans...
Un manifeste pour l'art et la littérature libre au XXIe siècle
D'abord publié sur lesensdutemps.tumblr.com
Première publication sur lesensdutemps.tumblr.com
Recevant les éclats dorés portés par le vent du jour, je jouis de mon corps, et du ciel, et du poids des choses
L'ambassade de mon coeur est partout un puit de miel chaud
D'abord publié sur lesensdutemps.tumblr.com
Des horizons, il y en a qui peuvent s'ouvrir à chaque instant, tout béants devant le désir... parfois séduits à force de volonté et d'invent...
Naissance des couleurs ; les lèvres de l'aurore enchâssent le réel - - - -D'abord publié sur lesensdutemps.tumblr.com
La fulgurance des fougues le crépitement des fluides les claquements perlés des langues
Le kaléïdoscope, aussi peu semble-t-il aujourd'hui pouvoir nous impressionner - un jouet pour les enfants, dira-t-on -, me fascine pourtant ...
La poire, tranchée par l'amore rapide des transitions humaines de l'urb. La poire, à la chair immatérielle, aux cristaux mangés de lumière,...
La vie faite art, la vie allègre, c'est question d'un je ne sais quoi dans l'attitude, une transmutation, la naissance chaque fois répétée d...
Enthousiasme, douceurs, café, vacances, abrutissement de la digestion... mystère. Mystère. Les questions restent en suspens, pendant sur l...
Les sensations trouvent leur plus grande ampleur dans les pointes et les unions orgasmiques ; la finesse de l'esprit semble pour sa part éme...
...sifflement, souffle au vent poumon chantant les délires du sel<b...
Je crois que le sentiment d'étrangeté émane essentiellement d'une révélation de la ténuité, de la stabilité toute relative de notre concepti...
Le dessin des pas, sur la neige s'inscrit à contretemps du hennissement du vent Harnaché de pluss'-vivre, le vent porte d'espoir les éma...
Cours furieux tu me fais l'ardeur, je suis le rythme de ce qui court et les ressacs, et la mélodie des scories ...
La prégnance du possible quand les vagues du désir animent les chairs... c'est la naissance cyclique des pierreries dans le sang, les levers...
L'aurore crépite sous les ongles du temps.
Dans la trombe vibrante du temps je ne sais r...
D'abord des surgissements, éclairés d'en-dedans, d'ardeur, ...
Au milieu d'un long hiver, transi par le sentiment d'avoir perdu la grâce et exagérément critique face à ce que j'écrivais, je me demandais ...
belle, t'as vu là où se couche le ciel? c'est là où j'ai posé pour longtemps mes valises. lourdes d'amour et de miel, de temps imposé <...
J'ai tenu sa main blanche, sa grande main de mère, je ne savais pas que la colère pouvait lui faire du mal. Alors parfois, je criais, je trépignais...
Douce est la nuit de tes mains sur mon épiderme quand nous chevauchons les franges de la lune par delà les lumières ouatées de nos songes quand ta ...
La Lande __________________________________________ La lande s'étend sous les larmes de résine ô l'ombre des pins
Mes yeux de granit doucement se dilatent ; La brisure s’étend et poursuit lentement L’ombre qui se meut jusqu’à l’épuisement Dans un bloc de lumièr...
Lilly chérie On était je sais pas où, parce que c’était dans ma tête et que m’a tête n’a pas de nom, c’est un pays qui s’trouve pas sur une carte. ...
L’amour au ventre comme ta queue dedans Quand c’était hier, j’avais encore dans ma gorge des mots, des mots d’amour, plein, comme des poèmes, doux ...