Clip "L'amour est laid"
imtasare
Deux échoppes à grandes vitrines se font face, dans une rue imaginaire. La devanture de la première s'intitule « L'amour » qui s'éclaire tout d'un coup et l'autre « est laid », s'illuminant quant à elle quand Guillaume arrive face à un micro, au milieu de la rue, entre les deux enseignes. Dans la première vitrine, une femme, en déshabillé, assise sur un lit. L'ambiance est rose bonbon. Elle semble s'ennuyer et regarde vers le bas. En face, dans l'autre vitrine, un homme, en marcel et caleçon, lui aussi l'air désabusé, regardant de côté, assis sur un fauteuil.
Soudain, semblant venir de nulle part, un couple arrive séparément. L'homme passe derrière Guillaume et va se mettre devant la vitrine féminine ; la femme passe devant Guillaume et va se placer devant la vitrine masculine. Pendant que Guillaume chante, de part et d'autre, c'est le même manège qui opère. L'homme et la femme enfermés dans les vitrines se mettent à s'animer et opérer leur jeu de séduction pour l'homme et la femme qui les regardent chacun avec avidité. Mais le sourire est absent. Le couple spectateur entre chacun dans la vitrine.
L'homme rejoint la femme en déshabillé, passe derrière elle, relève ses cheveux et l'embrasse dans le cou. Elle regarde devant elle et observe la même histoire dans la vitrine opposée : la femme a rejoint l'homme en marcel et le lui enlève. Lui également regarde devant lui. Et c'est comme si les deux prostitués ne s'étaient jamais vus : lui comme elle semblent enfin se voir et s'avancent vers la vitrine, laissant en plan leurs clients respectifs. L'homme, désormais simplement vêtu d'un caleçon et la femme, en déshabillé, sortent de leurs vitrines, se rejoignent dans la rue, s'embrassent et passent devant Guillaume en lui faisant un clin d'oeil.
Les clients prennent alors un air triste à leur tour, mais restent dans la vitrine. Elle se déshabille et finit en sous-vêtements, assise sur le fauteuil, lui en fait de même, en caleçon, assis sur le lit et c'est à leur tour d'être les « prostitués ». Jusqu'à l'arrivée d'un autre couple dans la rue qui repasse devant Guillaume. On comprend alors que l'histoire va se répéter. C'est un cycle sans fin. L'histoire se termine sur Guillaume qui fait un clin d'oeil, tandis que les nouveaux couples se forment dans les vitrines.