Comment tu dis je t'aime sans le dire

chevalier-neon

Ô ta voix c’est un conte pour enfants,
je pourrais m’y endormir bienheureux.
Ô ma voie c’est celle que tu défends,
j’ai décidé d’être juste amoureux.
"Saranghae" mon amour j’ai un coup de cœur,
c’est un coup qui vaut bien le coût ;
"ai shiteru" chéri j’ai même pas peur,
j’ai ma vie au creux de ton cou.
Tu ramènerais sa mère à Bambi,
tu ramènerais son père à Simba ;
non les moines ne font pas les habits,
on s’en fout si tu as l’air au plus bas.
Ô ta voix c’est le clocher d’un mariage,
ça tinte de mille promesses ;
tu es d’or alors faisons un alliage
et emmène-moi à ta messe.
Dis si tu veux je serai ta gangue,
aucun mal ici ne pourra t’effleurer.
Si tu as l’impression que je tangue
c'est que je préfère bien ça à pleurer
d’émotion devant un tel privilège ;
je suis encore peu habitué à la beauté.
Dis-moi tes fardeaux que je t’en allège ;
tu sais si c’est dans mes bras tu as le droit de sauter.
"Wo ai ni" my dear j’ai un élan irrépressible,
mon cœur est connecté avec mon cerveau ;
je sais que tu n’as pas voulu me prendre pour cible
mais ma raison est partie dans le caveau.
Ô ta voix c’est une farandole,
Ô ta voix c’est un joli carrousel ;
c’est mon esprit libre qui s’envole
et c’est l’innocence qu’elle recèle.
Dépose donc ton sceau sur mes lèvres ;
je pourrais trop me compromettre.
Si je viens à mettre en mots ma fièvre,
là je n’oserai plus paraître.
Ta voix rendrait sa vie à mon enfant mort,
tu vois je serais moi mais en innocent ;
avec sa douceur je deviendrais plus fort,
avec sa franchise je serais décent.
S’il te plaît offre-moi un tour de manège,
j’avais peur du monde maintenant le monde c’est toi ;
avant je rêvais de m’enfouir sous la neige,
maintenant je ne rêve que du soleil sous ton toit.
La nuit je rêve de la vie avec toi,
le jour avec toi je vis un rêve ;
l’ennui ne veut rien dire pour toi et moi,
mon fleuve coule vers toi sans trêve.
C’est de l’instinct et de la raison
que de me fier à mes sentiments ;
tes bras aimants sont bien ma maison,
je reconnais bien là des bras d’amant.
L’amant ami et l’amant frère,
l’amant mari et l’amant père...
Toi tu rendrais son corps à une âme
et toi tu rendrais une âme à son corps ;
tu ne brûleras dans aucune flamme
si ce n’est celle où tu m’aimes encore.
Mais elle réchauffe sans faire mal ;
elle est un peu douloureuse quand elle s’éteint,
mais elle a tant coloré mon teint pâle
que je deviens comme un arc-en-ciel quand tu m’étreins.

(écrit le 26 mai 2012)

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